Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 14:08

Aban Ibn Abi Ayyash narre à partir de Sulaym Ibn Qays.

 

Sulaym a dit : « J'étais dans la maison d'Abdullah ibn Abbas et il y avait aussi un groupe de chiites d'Ali ibn Abi Talib (as) avec nous. Il nous a dit ce qu'il nous a dit, notamment :

 

« O mes frères, le Saint Prophète (saws) est décédé le jour où il est décédé. Il n'était même pas enterré quand les gens rompirent le serment et sont devenus apostats. 

 

Tous se sont unis dans l'opposition et Ali (as) était occupé avec les soins (de la dépouille) du Saint Prophète (saws) jusqu’à ce qu’il termine en lui donnant le bain rituel, le linceul, et le hunut, et l'ensevelit. Puis il se tourna vers la compilation du Coran et, en conformité avec la Volonté du Saint Prophète (saws), il (as) les a ignorés. Il n'avait aucun désir de gouverner parce que le Saint Prophète (saws) lui avaient déjà parlé de ce que ferait la communauté.

 

Quand les gens se sont impliqués dans la discorde, une discorde qui eu lieu à cause de ces deux hommes en particulier, personne n’est resté fidèle sauf Ali et les Bani Hashim, Abou Dhar, Salman, Miqdad et très peu de gens qui étaient avec eux.

 

Omar dit à Abou Bakr : « O homme, tout le monde t’a payé allégeance, sauf cet homme, et ses Ahl ul Bayt, et ce peu de gens. Alors envoye quelqu'un auprès lui. »

 

Il envoya donc le cousin paternel d’Umar, dont le nom était Qunfuz, et dit: « O Qunfuz, va vers Ali et dis-lui que le calife du Messager d'Allah t’appelle. »

 

Il est allé passer le message. Ali (as) a répondu: « A quelle vitesse avez-vous, ô les gens, attribué un mensonge au Messager d'Allah. Tu as brisé le serment et est devenu apostat. Par Allah, le Prophète (saws) n'a pas nommé personne, sauf moi, comme calife.

 

O Qunfuz, retourne parce que tu es seulement un messager. Dis-lui que Ali t’a dit : « Par Dieu, le Messager d'Allah ne t'a pas nommé calife et sûrement tu sais qui est le calife du Prophète. »

 

Qunfuz retourna et transmit le message. Abou Bakr dit: « Ali a dit la vérité. Le Messager d'Allah ne m'a pas nommer comme calife. »

 

Omar se mit en colère et se leva. Abou Bakr dit: « Asseyez-vous ! »

 

Puis, il dit à Qunfuz : « Va et dis-lui : “Amiru l'Muminin Abou Bakr t’appelle» ! »

 

Qunfuz arriva chez Ali (as) et transmit le message, alors il (psl) dit : “ Par Dieu ! Il a dit un mensonge. Va vers lui et dit: « Par Dieu, tu t’es donné un tel nom qui n'est pas pour toi. Vous savez que le Guide des Croyants Amiru l-Mouminine est quelqu'un d'autre. “

 

Qunfuz retourna et  raconta cela à tous les deux. Umar se leva en colère et dit : « Par Dieu! Je connais son manque d'intelligence et la faiblesse de son opinion. Cet Amr (le califat) ne peut pas être bon pour nous jusqu'à ce que nous ne le tuons pas. Toi, va-t-en, je ramènerai sa tête. “

 

Abou Bakr dit: « Assieds-toi. »

 

Il refusa, alors Abou Bakr le tint sous serment, il s'assit et dit : « O Qunfuz, va lui dire “Abû Bakr t’appelle» ! »

 

Qunfuz y alla et dit :  « Ô Ali, Abou Bakr vous appelle ! »

 

Ali (as) dit: « Je n'ai pas besoin de lui et je ne suis pas de ceux qui quittent la volonté de leur frère et ami. Toi, va vers Abou Bakr et vers le despotisme sur lequel vous êtes unis. »

 

Qunfuz retourna et informa Abou Bakr. Umar se leva, agacé, et a appelé Khalid ibn Walid et Qunfuz, et leur ordonna de recueillir des bâtons, du feu et commença à marcher. Puis, il se tourna jusqu'à ce qu'il atteigne la porte d'Ali (as).

 

Fatimah (as) était assise derrière la porte et elle avait une bande attachée sur sa tête, et son corps était devenu faible à cause de la disparition du Saint Prophète (saws).

 

Omar vint puis frappa à la porte et appela: « O Ibn Abi Talib, ouvre la porte ! »

 

Fatimah (as) dit: « Ô Omar, qu'est-ce que nous avons à faire avec toi ? Pourquoi ne nous laisses-tu pas comme sommes? “

 

Il répondit: « Ouvrez la porte sinon on va la brûler sur vous. »

 

Elle dit: « Ô Omar, ne crains-tu pas Allah 'Azza wa Jall ? Tu entres dans ma maison et entourent ma demeure ! »

 

Il refusa de s'en aller. Puis il fit metrre le feu, incendier la porte, puis Omar le poussa.

 

Alors, Fatimah (as) vint en face de lui et cria: « O Père, ô Messager d'Allah ! »

 

Donc il (Omar) leva son épée qui était dans la couverture et la blessa dans son flanc. Elle cria, et il a levé le fouet et frappa sa main. Elle cria : « O Père ! »

 

Ali ibn Abi Talib (as) courut et tint Umar par le cou. Puis il l’éjecta et le fit tomber, lui tordit le nez et le cou et voulut le tuer.

 

A cet instant, il se souvint de ce que le Saint Prophète (saws) lui avait dit, et avait mentionné dans le testament :  la patience et l'obéissance, et dit: « Par Celui Qui a élevé le rang de Muhammad par la Prophétie, ô ibn Sahhak, si cette chose écrite n’était pas là, alors tu aurais su que tu ne pouvais pas entrer dans ma maison. »

 

Umar envoya quelqu'un pour l’aider. Les gens sont venus et sont entrés dans la maison. Khalid ibn Walid leva l'épée pour frapper Fatimah (as), alors Ali (as) l’attaqua. Il prêta serment à Ali (as), alors il s’arrêta.

 

Miqdad, Salman, Abû Dharr, 'Ammar et Buraydah Aslami arrivèrent et entrèrent dans la maison pour aider Ali (as). Il s’en est fallu de peu que le combat ne commence. Alors Ali (as) sortit et les gens marchaient derrière lui.

 

Salman, Miqdad, Abu Dharr, 'Ammar et Buraydah tous le suivirent, qu'Allah ait pitié d'eux, et ils disaient tous: «  Comment avez-vous pu trahir le Messager d'Allah, et fait connaître la rouille qui était dans votre poitrine. »

 

Buraydah Ibn Khasibe Aslami dit : « Ô Omar, attaques-tu le frère et l'Exécuteur du Messager d'Allah, et sa (le Messager) fille ? Tu es la personne que Quraysh connaît comme elle te connaît. »

 

Alors Khalid ibn Walid souleva l'épée qui était dans sa housse pour frapper Buraydah. Umar le tint et l'empêcha de le faire.

 

Alors ils ont tous attaché une corde à Ali (as) le cou et l'ont emmené à Abou Bakr. Lorsque Abou Bakr le vit, il cria, et dit: « Libérez-le ! »

 

Ali (as) dit : « A quelle vitesse avez-vous attaqué les Ahl ul Bayt de votre Prophète, ô Abou Bakr! Sur quel droit, ou héritage, ou qualifications appeles-tu les gens vers ton allégeance? Ne m'as-tu pas prêté allégeance l'autre jour sur l’Ordre du Saint Prophète (saws) ? »

 

Omar dit : « Ô Ali, laisse tous tes discours ! »

 

Ali répondit : « Par Dieu, ce jour-là, je serai un serviteur d'Allah, et le frère du Prophète qui aura été tué. »

 

Omar dit: « L’esclave d'Allah qui a été tué, ceci est accepté, mais le frère du Prophète, non. »

 

Ali (as) a dit : « Méfie-toi, par Dieu, si ce n'était pas la décision d'Allah dès le début et s’il n'y avait pas eu la promesse que mon ami a pris de moi, que je ne peux pas rompre, alors tu sauras qui de nous est inférieur. »

 

A cette époque, Abou Bakr était calme, il ne parlait pas.

 

Buraydah se leva et dit: « Ô Omar, n’êtes-vous pas les deux à qui le Saint Prophète (saws) a dit: « Allez à Ali et saluez-le en disant : « Amiru l'Mouminin »? Alors vous avez tous les deux demandé: « Par le l’Ordre d'Allah et Son Prophète? », et il a répondu: « Oui. » »

 

Abou Bakr dit : « Ô Buraydah, il en était ainsi, mais tu as disparu et nous avons été présents et une affaire survient après l'autre. »

 

Omar dit: « O Buraydah, qu’as-tu à faire avec ces questions, et qui t’a impliqué dans cela ? »

 

Buraydah répondit: « Par Dieu! Je ne resterai pas dans cette ville dans laquelle tu es Amir (Guide). »

 

Alors Umar ordonna, et il fut battu et expulsé.

 

Puis, Salman se leva et dit: « O Abou Bakr, crains Allah, et sors de cet endroit, et laisse-le à celui qui le mérite. Laisse-lui l’avoir avec facilité jusqu'au Jour du Jugement. Cette Oumma ne peut pas avoir deux épées sur eux en ce moment. »

 

Abou Bakr ne répondit pas à cela. Alors Salman l'a répété.

 

Omar lui coupa la parole et dit : « Qu'est-ce que tu as à faire avec cela ? Qui t’a impliqué dans cette affaire ? »

 

Il (Salman) a dit: « Ô Omar, laisse-le, et O Abou Bakr, descends de cet endroit et laisse-le à ceux qui le méritent afin qu'ils puissent l'avoir jusqu'au Jour du Jugement. Si vous refusez, vous arrivera au sang au lieu du lait en retour et les personnes à qui le Saint Prophète (saws) avait pardonné et qu’il avait renvoyées, et les hypocrites le voudront. 

 

Par Dieu, si je savais que j’étais capable d'enlever la tyrannie ou donner du prestige à la religion d'Allah, alors je garderais mon épée sur mon épaule et l'utiliserai à chaque étape. Allez-vous attaquer le Dépositaire du Saint Prophète (saws) ? Je vous annonce les bonnes nouvelles que vous aurez des ennuis, et ne n’ayez pas l’espoir du bonheur. »

 

Puis Abou Dharr, Miqdad et Ammar se levèrent et dirent à Ali (as): « Quel est ton ordre ? Par Dieu, si tu l’ordonnes, nous allons nous battre avec des épées jusqu'à ce que nous soyons tués. »

 

Ali (as) répondit : « Que Allah aie pitié de vous, arrêtez-vous et rappelez-vous la promesse que le Saint Prophète (saws) a pris de vous et ce qu'est son testament. »

 

Alors ils se sont arrêtés.

 

Omar dit à Abou Bakr, qui était assis sur la chaire: « Qu’est-ce qui t’a fait asseoir sur la chaire, et ils se battent et ne se tiennent pas parmi nous pour te prêter allegiance ? Ne peux-tu pas donner l'ordre de couper leur cou ? »

 

Hassan et Hussein (as) étaient debout près de Ali (as). Quand ils entendirent tous deux ce que Omar avait dit, ils commencèrent à pleurer bruyamment: « Ô père, ô Messager d'Allah! »

 

Ali (as) les prit tous les deux dans ses bras et dit : « Tous les deux, ne pleurez pas. Par Dieu! Ces deux n'ont pas le pouvoir de tuer votre père.Ces deux sont faibles et inutiles et n’en sont pas capables. »

 

Oumme Ayman Nawbiya, qui était celle qui avait allaité le Saint Prophète (saws), et Oumme Salmah arrivèrent et dirent toutes les deux : « O Atiq (Abu Bakr), à quelle vitesse as-tu montré ta jalousie envers les enfants de Mohammed. »

 

Umar ordonna que toutes deux quittent la mosquée et dit: « Qu’avons-nous à faire avec les femmes ! »

 

Puis il dit: « Ô Ali, lève-toi et prête allégeance. »

 

Ali (as) demanda : « Que se passera-t-il si je refuse ? »

 

Il répondit: «Nous allons trancher ton cou, par Dieu. »

 

Alors Ali (as) a dit: « Ô ibn Sahhak, par Dieu, tu es un menteur, tu n’en as pas la force. Tu es très pervers et trop faible pour faire cela. »

 

Khalid ibn Walid s'avança et prit son épée et dit: « Par Dieu, si tu ne le fais pas, je vais te tuer ! »

 

Ali (as) alla vers lui et le tint par ses vêtements et le poussa. Il tomba sur son cou et l'épée tomba de sa main.

 

Omar a dit: « Ô Ali, lève-toi et va prêter allégeance. »

 

Ali (as) a demandé : « Si je ne le fais pas ? »

 

Il répondit: « Par Dieu, cette fois nous allons te tuer. »

 

Ali (as) présenta ses arguments à trois reprises, puis sans ouvrir la paume de sa main, il étendit la main. Abou Bakr mit sa main sur elle et il était satisfait avec cela. Puis, il se dirigea vers sa maison et les gens marchaient derrière lui.

 

Fatimah (as) apprit que Abou Bakr avait confisqué Fadak. Elle vint entourée des femmes de Bani Hashim jusqu'à ce qu’elle entre là où était Abou Bakr, et lui dit: « O Abou Bakr, tu veux m’enlever cette terre que le Saint Prophète (saws) m'a donnée, qu’il m’a donnée de parmi les terres pour lesquelles les musulmans n'ont pas eu à se battre. Le Saint Prophète (saws) n’a-t-il pas dit que les enfants d'un être humain, après sa mort, doivent être protégés? Et tu sais qu’il n'a laissé rien d'autre que cette terre pour ses enfants. »

 

Lorsque Abou Bakr l’a entendue, et les femmes étaient avec elle, il ordonna qu’on lui amène de l'encre afin qu'il puisse écrire pour elle. Umar entra. Il a dit: « Ô Calife du Messager d'Allah, ne lui donne pas par écrit, jusqu'à ce qu'elle apporte deux témoins de son choix. »

 

Fatimah (as) dit: « Oui, je ferai venir des témoins. »

 

Il demanda: « Qui ? »

 

Elle répondit: « Ali et Oumme Ayman. »

 

Omar dit: « Une non-arabes qui ne sait pas parler correctement ne sera pas acceptée en tant que témoin, il reste donc Ali. Il dira conformément à ce que tu dis. »

 

Fatimah (as) retourna et fut en colère au-delà de toute description et tomba malade.

 

Ali (as) avait l’habitude de réciter les cinq prières dans la mosquée. Quand il allait reciter la prière, Abou Bakr et 'Umar avaient l'habitude de lui demander: « Comment se porte la fille du Messager d'Allah? », jusqu'à ce que sa maladie ait augmenté.

 

Ils l’ont tous deux l'a interrogé à son sujet et dirent: « Tu sais ce qui s'est passé entre elle et nous, donc si tu sens que c’est approprié, permets-nous d'aller vers elle et de lui présenter des excuses pour nos péchés. »

 

Ali (as) a dit: « C'est entre vos mains. »

 

Les deux se levèrent, s'approchèrent et s'assirent à la porte. Ali (as) alla à Fatima (as) et lui dit: «O Hurra, tels et tels sont sur le seuil. Ils souhaitent te saluer. Qu’en penses-tu ? »

 

Fatima (as) répondit : « C’est ta maison, et je suis ta femme. Fais ce que tu veux. »

 

Il a dit: « Attachez ton voile. »

 

Elle attacha son voile et tourna son visage vers le mur.

 

Les deux entrèrent, la saluèrent et lui dit: « Sois satisfaite de nous, qu'Allah soit satisfait de toi. »

 

Elle demanda: « Pourquoi dites-vous tous les deux cela ? »

 

Les deux ont répondu: « Nous acceptons notre faute et nous espérons que tu nous pardonneras, et te débarrasse de ta colère. »

 

Elle a dit: « Si vous êtes tous les deux honnêtes, alors répondez-moi à ce que je vous demanderai, parce que je ne vous demanderai rien que je sais que vous aussi vous le savez. Donc, si vous dites la vérité, je saurai que vous êtes à la fois honnête dans votre venue. »

 

Les deux ont dit: « Demande ce que tu veux. »

 

Elle demanda: « Je vous demande, prenant Allah comme Témoin, avez-vous entendu le Saint Prophète dire : « Fatimah est une partie de moi, celui qui la blesse m'a fait mal » ? »

 

Les deux ont répondu: « Oui. »

 

Elle leva les mains vers le ciel et dit: « Ô Allah, ces deux m'ont blessée. Je me plains ces deux auprès de Toi et de Ton Messager. Par Dieu, je ne pourrai jamais être satisfaite avec vous deux jusqu'à ce que je rencontre mon père, le Messager d'Allah, et ne lui dise ce que vous deux avez fait. Ils décideront vous concernant tous les deux. »

 

On dit qu'à cette époque, Abou Bakr cria à haute voix: « Je suis détruit ! », et eut vraiment peur, alors Umar dit: « Ô calife du Messager, as-tu peur de ce qu’une femme dit ?! »

 

Il a dit: « Fatima resta en vie pendant 40 nuits après le décès de son père et quand elle devint très malade, elle appella Ali (as) et dit : « Ô cousin paternel, je peux voir l’état de ma santé et je te formule mes dernières volontés : épouses Zainab, la fille de ma sœur, parce qu'elle sera comme moi pour mes enfants, et fais un cercueil pour moi parce que j'ai vu les anges me montrer à quoi mon cercueil ressemble, et aucun des ennemis d'Allah ne doit participer à mon d'inhumation, aux prières qui me sont destinées et à mes funérailles. »

 

 

Ibn Abbas poursuivit: « En ce jour, Fatimah (as) décèda et Médine fut émue par les pleurs des hommes et des femmes, et les gens étaient secoués de la même manière qu'elles l’étaient le jour où le Saint Prophète (saws) est décédé.

 

Abou Bakr et 'Umar est venu et commencèrent à transmettre leurs condoléances et ont dit à Ali (as) : « O Abou l-Hassan, ne recite pas la prière pour la fille du Prophète avant nous ! »

 

Alors, quand il faisait nuit, Ali (as) appela Abbas, Fazl, Miqdad, Salman, Abou Dharr et 'Ammar et Abbas dirigea la prière et elle fut enterrée.

 

Dans la matinée, Abou Bakr et Omar et les gens sont venus désireux de réciter la prière pour Fatimah (as). Miqdad a dit: « Nous avons enterré Fatimah (que) la nuit dernière. »

 

Umar tourné vers Abou Bakr et lui dit: « Ne t'avais-je pas dit que ces gens feront cela ? »

 

Alors 'Abbâs a dit: « Elle avait fait un testament qui stipulait que vous ne deviez pas réciter de prières pour elle. »

 

Omar dit: « Par Dieu! O Bani Hashim, vous ne laisserez jamais la vieille jalousie contre nous. Il s'agit de la rouille qui est sur votre poitrine qui ne s’en ira jamais. Par Dieu! Je fais la promesse que je vais creuser sa tombe et réciter la prière moi-même. »

 

Ali (as) a dit: « Par Dieu! O ibn Sahak! Si tu fais cela, alors je briserai ta main. Par Dieu! Si je sors mon épée, alors je ne la rangerai pas dans sa couverture sans te tuer. Alors fais cela et tu verras. »

 

Umar garda le silence sur cette question et savait que si Ali (as) avait prêté serment, il l’accomplirait.

 

Puis Ali (as) dit : « Ô Omar ! N'es-tu pas celui que le Saint Prophète (saws) avait l'intention de tuer,  alors il m'envoya, et je suis venu avec une épée vers toi pour te tuer, alors Allah 'Azza wa Jall a révélé ce verset: « Ne te hâte donc pas contre eux : Nous tenons un compte précis de [tous leurs actes]). » (Sourate Maryam: 84)

 

Ibn 'Abbas dit: « Alors tous ces gens se sont réunis et ont discuté de l'affaire. Puis, ils ont dit: « Notre gouvernement ne peut pas être droit tant que cette personne est vivante. »

 

Abou Bakr dit: « Qui peut le tuer pour nous ? »

 

Omar a dit: « Khalid ibn Walid. »

 

Ils lui ont tous deux envoyé un homme pour le chercher et lui dirent: « ô Khalid, quel est votre ppinion sur une tâche que nous souhaitons te donner. »

 

Il répondit: « Dis-moi ce que vous voulez. Par Dieu, si vous me dites tous deux de tuer Ibn Abî Tâlib, alors je vais le tuer. »

 

Tous deux dirent: « Par Dieu, nous ne voulons pas autre chose que cela. »

 

Il a dit: « Je le ferai. »

 

Abou Bakr dit: « Quand on se lève pour la prière du matin, tu te tiendras à côté de lui avec une épée. Quand je réciterai les salutations, tue-le ! »

 

Il a dit: « Oui. »

 

Ensuite, s’en allèrent.

 

Puis Abou Bakr pensait à  son ordre de tuer Ali (as) et réalisa que s'il faisait cela, alors il y aurait une guerre, et des calamités graves se produiraient, de sorte qu'il devint honteux de son ordre et ne dormit pas cette nuit-là. Dans la matinée, il vint à la mosquée, la prière a été établie et il dirigea la prière, et je songeais à ce qu'il faut dire.

 

Khalid ibn Walid est venu avec son épée et se tint à côté de Ali (as). Ali (as) prit conscience de cette situation, alors quand Abou Bakr compléta la récitation du Tashahhud, avant de réciter la salutation, il dit haut et fort : « Khalid, n’exécute pas l'ordre que je t’ai donné. Si tu le faites, je vais te tuer. »

 

Puis il récita les salutations droite et à gauche.

 

Ali (as) attaqua Khalid et attrapa son cou,  enleva l'épée de sa main, le fit tomber par terre, et s'assit sur sa poitrine et voulait le tuer avec son épée.

 

Les gens dans la mosquée se réunirent autour de Ali (as) pour libérer Khalid, mais ils ne pouvaient pas le faire libérer. Alors 'Abbâs  dit: « Tiens-le, par le serment de cette tombe, pour l'arrêter. »

 

Tout le monde prêta le serment de la tombe, alors il le lâcha, se leva et rentra chez lui.

 

Zubayr, 'Abbas, Abou Dharr, Miqdad et Bani Hachim vinrent et tinrent leurs épées et dirent: « Par Dieu! Vous les gens ne voulez pas entendre, jusqu'à ce qu'il ne dise pas et ne le fasse pas. » Et il y eu un différend entre les personnes et des bouleversements et tout le monde était confus.

 

Les femmes de Bani Hashim sortirent, et  crièrent: « O ennemis d'Allah! Comme vous avez vite fait de faire connaître l'inimitié que vous aviez envers le Saint Prophète (saws) et ses Ahl ul Bayt. Vous vouliez toujours cela avec le Saint Prophète (saws), mais vous n'avez pas été capable de le vaincre, alors vous avez tué sa fille hier, et aujourd'hui vous voulez tuer son frère et le fils de son oncle, son Dépositaire et le père de son fils. Par le Seigneur de la Kaaba ! Vous êtes tous des menteurs. Vous ne pouvez pas l’assassiner. »

 

Les gens ont eu peur qu'il n'y ait un conflit massif. »

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Fatima Assiddiqa ('alayha Salâm)
  • : Personnalité de Fatima Zahra (as), fille du Prophète Muhammad, Messager d'Allah (saws) et faits historiques
  • Contact

Recherche