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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 14:10

Sulaym ibn Qays al Hilali dit : « J'ai entendu Salman (ra) dire :

 

« J'ai entendu Ali (as) dire : « À cette époque, cet homme dit ce qu'il voulait dire et le Saint Prophète (saws) s'est fâché et il a enlevé ce sur quoi il voulait écrire. Pourquoi ne demande-t-on pas au Saint Prophète (saws) ce qui, s'il l’avait écrit sur le Katf, alors personne n'aurait dévié et il n'y aurait pas eu de désaccord entre deux personnes. »

 

J'ai donc gardé le silence jusqu'à ce ceux qui étaient dans la maison se lèvent et s'en aillent. Seul Ali, Fatima, Hassan et Hussein (as) sont restés. Je (Salman) voulais que moi et mes deux compagnons, Abou Dharr et Miqdad, nous partions également, alors Ali (as) nous a dit: « Asseyez-vous ! »

 

Il a dit qu'il voulait demander au Saint Prophète (saws), et nous écoutions, de sorte que le Saint Prophète (saws) lui-même commença et dit : « Mon frère, n’as-tu pas entendu ce que l'ennemi d'Allah a dit ? »

 

L’Archange Jibrail est venu à moi et m'a informé que cet homme est le Samiry de cette Ummah et son companion est le Veau de cette Communauté. 

 

Allah a décrété que après moi, il y aura la désunion et la dispute dans cette Oummah. Alors il m'a commandé que je vous écrive ce livre que je voulais écrire, que je l’écrive sur la peau pour vous et que je rende ces trois personnes témoins de cela, alors apportez-moi le Sahifa. »

 

Alors Ali (as) apporta le « Sahifa » (livre).

 

Puis, il écrivit les noms de chaque Imam -  Guide, l'un après l'autre, après lui, et Ali (as) écrivait de ses mains.

 

Le Messager d'Allah (saws) dit : « Je vous ai rendus témoins que vraiment mon frère, mon grand vizir, mon héritier et mon calife dans ma Oumma, après moi, c'est Abi Ibn Abî Tâlib, puis Hasan et Hussein, puis après eux, neuf des enfants de Hussein. »

 

Ensuite, je ne me souviens pas, sauf Ali (as) et Muhammad (saws). Je ne pouvais pas comprendre correctement les noms des Imams - guides, sauf que j'ai entendu les qualités, la justice et l'action du Mahdi et que, avec lui, Allah remplira la terre de justice de la même manière qu'elle est pleine de persécutions.

 

Alors le Saint-Prophète (saws) a dit : « Je voulais l'écrire et le prendre à la Mosquée, et ensuite appeler les gens et leur lire et les rendre tous témoins de cela, mais Allah ne le voulait pas et a décrété ce qu'Il voulait. »

 

Puis, Sulaym dit : « J'ai rencontré Abou Dharr et Miqdad pendant la période de Othman. Les deux d'entre eux m'ont également rapporté la meme chose. Puis j'ai rencontré Ali (as) à Koufa, et Hasan et Hussein (as). Tous deux m'ont aussi informé de cela confidentiellement. Tous n’ont ni ajouté, ni soustrait à cela, comme s'ils parlaient d'une même voix. »

 

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 14:08

Aban Ibn Abi Ayyash narre à partir de Sulaym Ibn Qays.

 

Sulaym a dit : « J'étais dans la maison d'Abdullah ibn Abbas et il y avait aussi un groupe de chiites d'Ali ibn Abi Talib (as) avec nous. Il nous a dit ce qu'il nous a dit, notamment :

 

« O mes frères, le Saint Prophète (saws) est décédé le jour où il est décédé. Il n'était même pas enterré quand les gens rompirent le serment et sont devenus apostats. 

 

Tous se sont unis dans l'opposition et Ali (as) était occupé avec les soins (de la dépouille) du Saint Prophète (saws) jusqu’à ce qu’il termine en lui donnant le bain rituel, le linceul, et le hunut, et l'ensevelit. Puis il se tourna vers la compilation du Coran et, en conformité avec la Volonté du Saint Prophète (saws), il (as) les a ignorés. Il n'avait aucun désir de gouverner parce que le Saint Prophète (saws) lui avaient déjà parlé de ce que ferait la communauté.

 

Quand les gens se sont impliqués dans la discorde, une discorde qui eu lieu à cause de ces deux hommes en particulier, personne n’est resté fidèle sauf Ali et les Bani Hashim, Abou Dhar, Salman, Miqdad et très peu de gens qui étaient avec eux.

 

Omar dit à Abou Bakr : « O homme, tout le monde t’a payé allégeance, sauf cet homme, et ses Ahl ul Bayt, et ce peu de gens. Alors envoye quelqu'un auprès lui. »

 

Il envoya donc le cousin paternel d’Umar, dont le nom était Qunfuz, et dit: « O Qunfuz, va vers Ali et dis-lui que le calife du Messager d'Allah t’appelle. »

 

Il est allé passer le message. Ali (as) a répondu: « A quelle vitesse avez-vous, ô les gens, attribué un mensonge au Messager d'Allah. Tu as brisé le serment et est devenu apostat. Par Allah, le Prophète (saws) n'a pas nommé personne, sauf moi, comme calife.

 

O Qunfuz, retourne parce que tu es seulement un messager. Dis-lui que Ali t’a dit : « Par Dieu, le Messager d'Allah ne t'a pas nommé calife et sûrement tu sais qui est le calife du Prophète. »

 

Qunfuz retourna et transmit le message. Abou Bakr dit: « Ali a dit la vérité. Le Messager d'Allah ne m'a pas nommer comme calife. »

 

Omar se mit en colère et se leva. Abou Bakr dit: « Asseyez-vous ! »

 

Puis, il dit à Qunfuz : « Va et dis-lui : “Amiru l'Muminin Abou Bakr t’appelle» ! »

 

Qunfuz arriva chez Ali (as) et transmit le message, alors il (psl) dit : “ Par Dieu ! Il a dit un mensonge. Va vers lui et dit: « Par Dieu, tu t’es donné un tel nom qui n'est pas pour toi. Vous savez que le Guide des Croyants Amiru l-Mouminine est quelqu'un d'autre. “

 

Qunfuz retourna et  raconta cela à tous les deux. Umar se leva en colère et dit : « Par Dieu! Je connais son manque d'intelligence et la faiblesse de son opinion. Cet Amr (le califat) ne peut pas être bon pour nous jusqu'à ce que nous ne le tuons pas. Toi, va-t-en, je ramènerai sa tête. “

 

Abou Bakr dit: « Assieds-toi. »

 

Il refusa, alors Abou Bakr le tint sous serment, il s'assit et dit : « O Qunfuz, va lui dire “Abû Bakr t’appelle» ! »

 

Qunfuz y alla et dit :  « Ô Ali, Abou Bakr vous appelle ! »

 

Ali (as) dit: « Je n'ai pas besoin de lui et je ne suis pas de ceux qui quittent la volonté de leur frère et ami. Toi, va vers Abou Bakr et vers le despotisme sur lequel vous êtes unis. »

 

Qunfuz retourna et informa Abou Bakr. Umar se leva, agacé, et a appelé Khalid ibn Walid et Qunfuz, et leur ordonna de recueillir des bâtons, du feu et commença à marcher. Puis, il se tourna jusqu'à ce qu'il atteigne la porte d'Ali (as).

 

Fatimah (as) était assise derrière la porte et elle avait une bande attachée sur sa tête, et son corps était devenu faible à cause de la disparition du Saint Prophète (saws).

 

Omar vint puis frappa à la porte et appela: « O Ibn Abi Talib, ouvre la porte ! »

 

Fatimah (as) dit: « Ô Omar, qu'est-ce que nous avons à faire avec toi ? Pourquoi ne nous laisses-tu pas comme sommes? “

 

Il répondit: « Ouvrez la porte sinon on va la brûler sur vous. »

 

Elle dit: « Ô Omar, ne crains-tu pas Allah 'Azza wa Jall ? Tu entres dans ma maison et entourent ma demeure ! »

 

Il refusa de s'en aller. Puis il fit metrre le feu, incendier la porte, puis Omar le poussa.

 

Alors, Fatimah (as) vint en face de lui et cria: « O Père, ô Messager d'Allah ! »

 

Donc il (Omar) leva son épée qui était dans la couverture et la blessa dans son flanc. Elle cria, et il a levé le fouet et frappa sa main. Elle cria : « O Père ! »

 

Ali ibn Abi Talib (as) courut et tint Umar par le cou. Puis il l’éjecta et le fit tomber, lui tordit le nez et le cou et voulut le tuer.

 

A cet instant, il se souvint de ce que le Saint Prophète (saws) lui avait dit, et avait mentionné dans le testament :  la patience et l'obéissance, et dit: « Par Celui Qui a élevé le rang de Muhammad par la Prophétie, ô ibn Sahhak, si cette chose écrite n’était pas là, alors tu aurais su que tu ne pouvais pas entrer dans ma maison. »

 

Umar envoya quelqu'un pour l’aider. Les gens sont venus et sont entrés dans la maison. Khalid ibn Walid leva l'épée pour frapper Fatimah (as), alors Ali (as) l’attaqua. Il prêta serment à Ali (as), alors il s’arrêta.

 

Miqdad, Salman, Abû Dharr, 'Ammar et Buraydah Aslami arrivèrent et entrèrent dans la maison pour aider Ali (as). Il s’en est fallu de peu que le combat ne commence. Alors Ali (as) sortit et les gens marchaient derrière lui.

 

Salman, Miqdad, Abu Dharr, 'Ammar et Buraydah tous le suivirent, qu'Allah ait pitié d'eux, et ils disaient tous: «  Comment avez-vous pu trahir le Messager d'Allah, et fait connaître la rouille qui était dans votre poitrine. »

 

Buraydah Ibn Khasibe Aslami dit : « Ô Omar, attaques-tu le frère et l'Exécuteur du Messager d'Allah, et sa (le Messager) fille ? Tu es la personne que Quraysh connaît comme elle te connaît. »

 

Alors Khalid ibn Walid souleva l'épée qui était dans sa housse pour frapper Buraydah. Umar le tint et l'empêcha de le faire.

 

Alors ils ont tous attaché une corde à Ali (as) le cou et l'ont emmené à Abou Bakr. Lorsque Abou Bakr le vit, il cria, et dit: « Libérez-le ! »

 

Ali (as) dit : « A quelle vitesse avez-vous attaqué les Ahl ul Bayt de votre Prophète, ô Abou Bakr! Sur quel droit, ou héritage, ou qualifications appeles-tu les gens vers ton allégeance? Ne m'as-tu pas prêté allégeance l'autre jour sur l’Ordre du Saint Prophète (saws) ? »

 

Omar dit : « Ô Ali, laisse tous tes discours ! »

 

Ali répondit : « Par Dieu, ce jour-là, je serai un serviteur d'Allah, et le frère du Prophète qui aura été tué. »

 

Omar dit: « L’esclave d'Allah qui a été tué, ceci est accepté, mais le frère du Prophète, non. »

 

Ali (as) a dit : « Méfie-toi, par Dieu, si ce n'était pas la décision d'Allah dès le début et s’il n'y avait pas eu la promesse que mon ami a pris de moi, que je ne peux pas rompre, alors tu sauras qui de nous est inférieur. »

 

A cette époque, Abou Bakr était calme, il ne parlait pas.

 

Buraydah se leva et dit: « Ô Omar, n’êtes-vous pas les deux à qui le Saint Prophète (saws) a dit: « Allez à Ali et saluez-le en disant : « Amiru l'Mouminin »? Alors vous avez tous les deux demandé: « Par le l’Ordre d'Allah et Son Prophète? », et il a répondu: « Oui. » »

 

Abou Bakr dit : « Ô Buraydah, il en était ainsi, mais tu as disparu et nous avons été présents et une affaire survient après l'autre. »

 

Omar dit: « O Buraydah, qu’as-tu à faire avec ces questions, et qui t’a impliqué dans cela ? »

 

Buraydah répondit: « Par Dieu! Je ne resterai pas dans cette ville dans laquelle tu es Amir (Guide). »

 

Alors Umar ordonna, et il fut battu et expulsé.

 

Puis, Salman se leva et dit: « O Abou Bakr, crains Allah, et sors de cet endroit, et laisse-le à celui qui le mérite. Laisse-lui l’avoir avec facilité jusqu'au Jour du Jugement. Cette Oumma ne peut pas avoir deux épées sur eux en ce moment. »

 

Abou Bakr ne répondit pas à cela. Alors Salman l'a répété.

 

Omar lui coupa la parole et dit : « Qu'est-ce que tu as à faire avec cela ? Qui t’a impliqué dans cette affaire ? »

 

Il (Salman) a dit: « Ô Omar, laisse-le, et O Abou Bakr, descends de cet endroit et laisse-le à ceux qui le méritent afin qu'ils puissent l'avoir jusqu'au Jour du Jugement. Si vous refusez, vous arrivera au sang au lieu du lait en retour et les personnes à qui le Saint Prophète (saws) avait pardonné et qu’il avait renvoyées, et les hypocrites le voudront. 

 

Par Dieu, si je savais que j’étais capable d'enlever la tyrannie ou donner du prestige à la religion d'Allah, alors je garderais mon épée sur mon épaule et l'utiliserai à chaque étape. Allez-vous attaquer le Dépositaire du Saint Prophète (saws) ? Je vous annonce les bonnes nouvelles que vous aurez des ennuis, et ne n’ayez pas l’espoir du bonheur. »

 

Puis Abou Dharr, Miqdad et Ammar se levèrent et dirent à Ali (as): « Quel est ton ordre ? Par Dieu, si tu l’ordonnes, nous allons nous battre avec des épées jusqu'à ce que nous soyons tués. »

 

Ali (as) répondit : « Que Allah aie pitié de vous, arrêtez-vous et rappelez-vous la promesse que le Saint Prophète (saws) a pris de vous et ce qu'est son testament. »

 

Alors ils se sont arrêtés.

 

Omar dit à Abou Bakr, qui était assis sur la chaire: « Qu’est-ce qui t’a fait asseoir sur la chaire, et ils se battent et ne se tiennent pas parmi nous pour te prêter allegiance ? Ne peux-tu pas donner l'ordre de couper leur cou ? »

 

Hassan et Hussein (as) étaient debout près de Ali (as). Quand ils entendirent tous deux ce que Omar avait dit, ils commencèrent à pleurer bruyamment: « Ô père, ô Messager d'Allah! »

 

Ali (as) les prit tous les deux dans ses bras et dit : « Tous les deux, ne pleurez pas. Par Dieu! Ces deux n'ont pas le pouvoir de tuer votre père.Ces deux sont faibles et inutiles et n’en sont pas capables. »

 

Oumme Ayman Nawbiya, qui était celle qui avait allaité le Saint Prophète (saws), et Oumme Salmah arrivèrent et dirent toutes les deux : « O Atiq (Abu Bakr), à quelle vitesse as-tu montré ta jalousie envers les enfants de Mohammed. »

 

Umar ordonna que toutes deux quittent la mosquée et dit: « Qu’avons-nous à faire avec les femmes ! »

 

Puis il dit: « Ô Ali, lève-toi et prête allégeance. »

 

Ali (as) demanda : « Que se passera-t-il si je refuse ? »

 

Il répondit: «Nous allons trancher ton cou, par Dieu. »

 

Alors Ali (as) a dit: « Ô ibn Sahhak, par Dieu, tu es un menteur, tu n’en as pas la force. Tu es très pervers et trop faible pour faire cela. »

 

Khalid ibn Walid s'avança et prit son épée et dit: « Par Dieu, si tu ne le fais pas, je vais te tuer ! »

 

Ali (as) alla vers lui et le tint par ses vêtements et le poussa. Il tomba sur son cou et l'épée tomba de sa main.

 

Omar a dit: « Ô Ali, lève-toi et va prêter allégeance. »

 

Ali (as) a demandé : « Si je ne le fais pas ? »

 

Il répondit: « Par Dieu, cette fois nous allons te tuer. »

 

Ali (as) présenta ses arguments à trois reprises, puis sans ouvrir la paume de sa main, il étendit la main. Abou Bakr mit sa main sur elle et il était satisfait avec cela. Puis, il se dirigea vers sa maison et les gens marchaient derrière lui.

 

Fatimah (as) apprit que Abou Bakr avait confisqué Fadak. Elle vint entourée des femmes de Bani Hashim jusqu'à ce qu’elle entre là où était Abou Bakr, et lui dit: « O Abou Bakr, tu veux m’enlever cette terre que le Saint Prophète (saws) m'a donnée, qu’il m’a donnée de parmi les terres pour lesquelles les musulmans n'ont pas eu à se battre. Le Saint Prophète (saws) n’a-t-il pas dit que les enfants d'un être humain, après sa mort, doivent être protégés? Et tu sais qu’il n'a laissé rien d'autre que cette terre pour ses enfants. »

 

Lorsque Abou Bakr l’a entendue, et les femmes étaient avec elle, il ordonna qu’on lui amène de l'encre afin qu'il puisse écrire pour elle. Umar entra. Il a dit: « Ô Calife du Messager d'Allah, ne lui donne pas par écrit, jusqu'à ce qu'elle apporte deux témoins de son choix. »

 

Fatimah (as) dit: « Oui, je ferai venir des témoins. »

 

Il demanda: « Qui ? »

 

Elle répondit: « Ali et Oumme Ayman. »

 

Omar dit: « Une non-arabes qui ne sait pas parler correctement ne sera pas acceptée en tant que témoin, il reste donc Ali. Il dira conformément à ce que tu dis. »

 

Fatimah (as) retourna et fut en colère au-delà de toute description et tomba malade.

 

Ali (as) avait l’habitude de réciter les cinq prières dans la mosquée. Quand il allait reciter la prière, Abou Bakr et 'Umar avaient l'habitude de lui demander: « Comment se porte la fille du Messager d'Allah? », jusqu'à ce que sa maladie ait augmenté.

 

Ils l’ont tous deux l'a interrogé à son sujet et dirent: « Tu sais ce qui s'est passé entre elle et nous, donc si tu sens que c’est approprié, permets-nous d'aller vers elle et de lui présenter des excuses pour nos péchés. »

 

Ali (as) a dit: « C'est entre vos mains. »

 

Les deux se levèrent, s'approchèrent et s'assirent à la porte. Ali (as) alla à Fatima (as) et lui dit: «O Hurra, tels et tels sont sur le seuil. Ils souhaitent te saluer. Qu’en penses-tu ? »

 

Fatima (as) répondit : « C’est ta maison, et je suis ta femme. Fais ce que tu veux. »

 

Il a dit: « Attachez ton voile. »

 

Elle attacha son voile et tourna son visage vers le mur.

 

Les deux entrèrent, la saluèrent et lui dit: « Sois satisfaite de nous, qu'Allah soit satisfait de toi. »

 

Elle demanda: « Pourquoi dites-vous tous les deux cela ? »

 

Les deux ont répondu: « Nous acceptons notre faute et nous espérons que tu nous pardonneras, et te débarrasse de ta colère. »

 

Elle a dit: « Si vous êtes tous les deux honnêtes, alors répondez-moi à ce que je vous demanderai, parce que je ne vous demanderai rien que je sais que vous aussi vous le savez. Donc, si vous dites la vérité, je saurai que vous êtes à la fois honnête dans votre venue. »

 

Les deux ont dit: « Demande ce que tu veux. »

 

Elle demanda: « Je vous demande, prenant Allah comme Témoin, avez-vous entendu le Saint Prophète dire : « Fatimah est une partie de moi, celui qui la blesse m'a fait mal » ? »

 

Les deux ont répondu: « Oui. »

 

Elle leva les mains vers le ciel et dit: « Ô Allah, ces deux m'ont blessée. Je me plains ces deux auprès de Toi et de Ton Messager. Par Dieu, je ne pourrai jamais être satisfaite avec vous deux jusqu'à ce que je rencontre mon père, le Messager d'Allah, et ne lui dise ce que vous deux avez fait. Ils décideront vous concernant tous les deux. »

 

On dit qu'à cette époque, Abou Bakr cria à haute voix: « Je suis détruit ! », et eut vraiment peur, alors Umar dit: « Ô calife du Messager, as-tu peur de ce qu’une femme dit ?! »

 

Il a dit: « Fatima resta en vie pendant 40 nuits après le décès de son père et quand elle devint très malade, elle appella Ali (as) et dit : « Ô cousin paternel, je peux voir l’état de ma santé et je te formule mes dernières volontés : épouses Zainab, la fille de ma sœur, parce qu'elle sera comme moi pour mes enfants, et fais un cercueil pour moi parce que j'ai vu les anges me montrer à quoi mon cercueil ressemble, et aucun des ennemis d'Allah ne doit participer à mon d'inhumation, aux prières qui me sont destinées et à mes funérailles. »

 

 

Ibn Abbas poursuivit: « En ce jour, Fatimah (as) décèda et Médine fut émue par les pleurs des hommes et des femmes, et les gens étaient secoués de la même manière qu'elles l’étaient le jour où le Saint Prophète (saws) est décédé.

 

Abou Bakr et 'Umar est venu et commencèrent à transmettre leurs condoléances et ont dit à Ali (as) : « O Abou l-Hassan, ne recite pas la prière pour la fille du Prophète avant nous ! »

 

Alors, quand il faisait nuit, Ali (as) appela Abbas, Fazl, Miqdad, Salman, Abou Dharr et 'Ammar et Abbas dirigea la prière et elle fut enterrée.

 

Dans la matinée, Abou Bakr et Omar et les gens sont venus désireux de réciter la prière pour Fatimah (as). Miqdad a dit: « Nous avons enterré Fatimah (que) la nuit dernière. »

 

Umar tourné vers Abou Bakr et lui dit: « Ne t'avais-je pas dit que ces gens feront cela ? »

 

Alors 'Abbâs a dit: « Elle avait fait un testament qui stipulait que vous ne deviez pas réciter de prières pour elle. »

 

Omar dit: « Par Dieu! O Bani Hashim, vous ne laisserez jamais la vieille jalousie contre nous. Il s'agit de la rouille qui est sur votre poitrine qui ne s’en ira jamais. Par Dieu! Je fais la promesse que je vais creuser sa tombe et réciter la prière moi-même. »

 

Ali (as) a dit: « Par Dieu! O ibn Sahak! Si tu fais cela, alors je briserai ta main. Par Dieu! Si je sors mon épée, alors je ne la rangerai pas dans sa couverture sans te tuer. Alors fais cela et tu verras. »

 

Umar garda le silence sur cette question et savait que si Ali (as) avait prêté serment, il l’accomplirait.

 

Puis Ali (as) dit : « Ô Omar ! N'es-tu pas celui que le Saint Prophète (saws) avait l'intention de tuer,  alors il m'envoya, et je suis venu avec une épée vers toi pour te tuer, alors Allah 'Azza wa Jall a révélé ce verset: « Ne te hâte donc pas contre eux : Nous tenons un compte précis de [tous leurs actes]). » (Sourate Maryam: 84)

 

Ibn 'Abbas dit: « Alors tous ces gens se sont réunis et ont discuté de l'affaire. Puis, ils ont dit: « Notre gouvernement ne peut pas être droit tant que cette personne est vivante. »

 

Abou Bakr dit: « Qui peut le tuer pour nous ? »

 

Omar a dit: « Khalid ibn Walid. »

 

Ils lui ont tous deux envoyé un homme pour le chercher et lui dirent: « ô Khalid, quel est votre ppinion sur une tâche que nous souhaitons te donner. »

 

Il répondit: « Dis-moi ce que vous voulez. Par Dieu, si vous me dites tous deux de tuer Ibn Abî Tâlib, alors je vais le tuer. »

 

Tous deux dirent: « Par Dieu, nous ne voulons pas autre chose que cela. »

 

Il a dit: « Je le ferai. »

 

Abou Bakr dit: « Quand on se lève pour la prière du matin, tu te tiendras à côté de lui avec une épée. Quand je réciterai les salutations, tue-le ! »

 

Il a dit: « Oui. »

 

Ensuite, s’en allèrent.

 

Puis Abou Bakr pensait à  son ordre de tuer Ali (as) et réalisa que s'il faisait cela, alors il y aurait une guerre, et des calamités graves se produiraient, de sorte qu'il devint honteux de son ordre et ne dormit pas cette nuit-là. Dans la matinée, il vint à la mosquée, la prière a été établie et il dirigea la prière, et je songeais à ce qu'il faut dire.

 

Khalid ibn Walid est venu avec son épée et se tint à côté de Ali (as). Ali (as) prit conscience de cette situation, alors quand Abou Bakr compléta la récitation du Tashahhud, avant de réciter la salutation, il dit haut et fort : « Khalid, n’exécute pas l'ordre que je t’ai donné. Si tu le faites, je vais te tuer. »

 

Puis il récita les salutations droite et à gauche.

 

Ali (as) attaqua Khalid et attrapa son cou,  enleva l'épée de sa main, le fit tomber par terre, et s'assit sur sa poitrine et voulait le tuer avec son épée.

 

Les gens dans la mosquée se réunirent autour de Ali (as) pour libérer Khalid, mais ils ne pouvaient pas le faire libérer. Alors 'Abbâs  dit: « Tiens-le, par le serment de cette tombe, pour l'arrêter. »

 

Tout le monde prêta le serment de la tombe, alors il le lâcha, se leva et rentra chez lui.

 

Zubayr, 'Abbas, Abou Dharr, Miqdad et Bani Hachim vinrent et tinrent leurs épées et dirent: « Par Dieu! Vous les gens ne voulez pas entendre, jusqu'à ce qu'il ne dise pas et ne le fasse pas. » Et il y eu un différend entre les personnes et des bouleversements et tout le monde était confus.

 

Les femmes de Bani Hashim sortirent, et  crièrent: « O ennemis d'Allah! Comme vous avez vite fait de faire connaître l'inimitié que vous aviez envers le Saint Prophète (saws) et ses Ahl ul Bayt. Vous vouliez toujours cela avec le Saint Prophète (saws), mais vous n'avez pas été capable de le vaincre, alors vous avez tué sa fille hier, et aujourd'hui vous voulez tuer son frère et le fils de son oncle, son Dépositaire et le père de son fils. Par le Seigneur de la Kaaba ! Vous êtes tous des menteurs. Vous ne pouvez pas l’assassiner. »

 

Les gens ont eu peur qu'il n'y ait un conflit massif. »

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 14:08

Aban Ibn Abi Ayyash narre à partir de Sulaym Ibn Qays.

 

Sulaym a dit : « J'étais dans la maison d'Abdullah ibn Abbas et il y avait aussi un groupe de chiites d'Ali ibn Abi Talib (as) avec nous. Il nous a dit ce qu'il nous a dit, notamment :

 

« O mes frères, le Saint Prophète (saws) est décédé le jour où il est décédé. Il n'était même pas enterré quand les gens rompirent le serment et sont devenus apostats. 

 

Tous se sont unis dans l'opposition et Ali (as) était occupé avec les soins (de la dépouille) du Saint Prophète (saws) jusqu’à ce qu’il termine en lui donnant le bain rituel, le linceul, et le hunut, et l'ensevelit. Puis il se tourna vers la compilation du Coran et, en conformité avec la Volonté du Saint Prophète (saws), il (as) les a ignorés. Il n'avait aucun désir de gouverner parce que le Saint Prophète (saws) lui avaient déjà parlé de ce que ferait la communauté.

 

Quand les gens se sont impliqués dans la discorde, une discorde qui eu lieu à cause de ces deux hommes en particulier, personne n’est resté fidèle sauf Ali et les Bani Hashim, Abou Dhar, Salman, Miqdad et très peu de gens qui étaient avec eux.

 

Omar dit à Abou Bakr : « O homme, tout le monde t’a payé allégeance, sauf cet homme, et ses Ahl ul Bayt, et ce peu de gens. Alors envoye quelqu'un auprès lui. »

 

Il envoya donc le cousin paternel d’Umar, dont le nom était Qunfuz, et dit: « O Qunfuz, va vers Ali et dis-lui que le calife du Messager d'Allah t’appelle. »

 

Il est allé passer le message. Ali (as) a répondu: « A quelle vitesse avez-vous, ô les gens, attribué un mensonge au Messager d'Allah. Tu as brisé le serment et est devenu apostat. Par Allah, le Prophète (saws) n'a pas nommé personne, sauf moi, comme calife.

 

O Qunfuz, retourne parce que tu es seulement un messager. Dis-lui que Ali t’a dit : « Par Dieu, le Messager d'Allah ne t'a pas nommé calife et sûrement tu sais qui est le calife du Prophète. »

 

Qunfuz retourna et transmit le message. Abou Bakr dit: « Ali a dit la vérité. Le Messager d'Allah ne m'a pas nommer comme calife. »

 

Omar se mit en colère et se leva. Abou Bakr dit: « Asseyez-vous ! »

 

Puis, il dit à Qunfuz : « Va et dis-lui : “Amiru l'Muminin Abou Bakr t’appelle» ! »

 

Qunfuz arriva chez Ali (as) et transmit le message, alors il (psl) dit : “ Par Dieu ! Il a dit un mensonge. Va vers lui et dit: « Par Dieu, tu t’es donné un tel nom qui n'est pas pour toi. Vous savez que le Guide des Croyants Amiru l-Mouminine est quelqu'un d'autre. “

 

Qunfuz retourna et  raconta cela à tous les deux. Umar se leva en colère et dit : « Par Dieu! Je connais son manque d'intelligence et la faiblesse de son opinion. Cet Amr (le califat) ne peut pas être bon pour nous jusqu'à ce que nous ne le tuons pas. Toi, va-t-en, je ramènerai sa tête. “

 

Abou Bakr dit: « Assieds-toi. »

 

Il refusa, alors Abou Bakr le tint sous serment, il s'assit et dit : « O Qunfuz, va lui dire “Abû Bakr t’appelle» ! »

 

Qunfuz y alla et dit :  « Ô Ali, Abou Bakr vous appelle ! »

 

Ali (as) dit: « Je n'ai pas besoin de lui et je ne suis pas de ceux qui quittent la volonté de leur frère et ami. Toi, va vers Abou Bakr et vers le despotisme sur lequel vous êtes unis. »

 

Qunfuz retourna et informa Abou Bakr. Umar se leva, agacé, et a appelé Khalid ibn Walid et Qunfuz, et leur ordonna de recueillir des bâtons, du feu et commença à marcher. Puis, il se tourna jusqu'à ce qu'il atteigne la porte d'Ali (as).

 

Fatimah (as) était assise derrière la porte et elle avait une bande attachée sur sa tête, et son corps était devenu faible à cause de la disparition du Saint Prophète (saws).

 

Omar vint puis frappa à la porte et appela: « O Ibn Abi Talib, ouvre la porte ! »

 

Fatimah (as) dit: « Ô Omar, qu'est-ce que nous avons à faire avec toi ? Pourquoi ne nous laisses-tu pas comme sommes? “

 

Il répondit: « Ouvrez la porte sinon on va la brûler sur vous. »

 

Elle dit: « Ô Omar, ne crains-tu pas Allah 'Azza wa Jall ? Tu entres dans ma maison et entourent ma demeure ! »

 

Il refusa de s'en aller. Puis il fit metrre le feu, incendier la porte, puis Omar le poussa.

 

Alors, Fatimah (as) vint en face de lui et cria: « O Père, ô Messager d'Allah ! »

 

Donc il (Omar) leva son épée qui était dans la couverture et la blessa dans son flanc. Elle cria, et il a levé le fouet et frappa sa main. Elle cria : « O Père ! »

 

Ali ibn Abi Talib (as) courut et tint Umar par le cou. Puis il l’éjecta et le fit tomber, lui tordit le nez et le cou et voulut le tuer.

 

A cet instant, il se souvint de ce que le Saint Prophète (saws) lui avait dit, et avait mentionné dans le testament :  la patience et l'obéissance, et dit: « Par Celui Qui a élevé le rang de Muhammad par la Prophétie, ô ibn Sahhak, si cette chose écrite n’était pas là, alors tu aurais su que tu ne pouvais pas entrer dans ma maison. »

 

Umar envoya quelqu'un pour l’aider. Les gens sont venus et sont entrés dans la maison. Khalid ibn Walid leva l'épée pour frapper Fatimah (as), alors Ali (as) l’attaqua. Il prêta serment à Ali (as), alors il s’arrêta.

 

Miqdad, Salman, Abû Dharr, 'Ammar et Buraydah Aslami arrivèrent et entrèrent dans la maison pour aider Ali (as). Il s’en est fallu de peu que le combat ne commence. Alors Ali (as) sortit et les gens marchaient derrière lui.

 

Salman, Miqdad, Abu Dharr, 'Ammar et Buraydah tous le suivirent, qu'Allah ait pitié d'eux, et ils disaient tous: «  Comment avez-vous pu trahir le Messager d'Allah, et fait connaître la rouille qui était dans votre poitrine. »

 

Buraydah Ibn Khasibe Aslami dit : « Ô Omar, attaques-tu le frère et l'Exécuteur du Messager d'Allah, et sa (le Messager) fille ? Tu es la personne que Quraysh connaît comme elle te connaît. »

 

Alors Khalid ibn Walid souleva l'épée qui était dans sa housse pour frapper Buraydah. Umar le tint et l'empêcha de le faire.

 

Alors ils ont tous attaché une corde à Ali (as) le cou et l'ont emmené à Abou Bakr. Lorsque Abou Bakr le vit, il cria, et dit: « Libérez-le ! »

 

Ali (as) dit : « A quelle vitesse avez-vous attaqué les Ahl ul Bayt de votre Prophète, ô Abou Bakr! Sur quel droit, ou héritage, ou qualifications appeles-tu les gens vers ton allégeance? Ne m'as-tu pas prêté allégeance l'autre jour sur l’Ordre du Saint Prophète (saws) ? »

 

Omar dit : « Ô Ali, laisse tous tes discours ! »

 

Ali répondit : « Par Dieu, ce jour-là, je serai un serviteur d'Allah, et le frère du Prophète qui aura été tué. »

 

Omar dit: « L’esclave d'Allah qui a été tué, ceci est accepté, mais le frère du Prophète, non. »

 

Ali (as) a dit : « Méfie-toi, par Dieu, si ce n'était pas la décision d'Allah dès le début et s’il n'y avait pas eu la promesse que mon ami a pris de moi, que je ne peux pas rompre, alors tu sauras qui de nous est inférieur. »

 

A cette époque, Abou Bakr était calme, il ne parlait pas.

 

Buraydah se leva et dit: « Ô Omar, n’êtes-vous pas les deux à qui le Saint Prophète (saws) a dit: « Allez à Ali et saluez-le en disant : « Amiru l'Mouminin »? Alors vous avez tous les deux demandé: « Par le l’Ordre d'Allah et Son Prophète? », et il a répondu: « Oui. » »

 

Abou Bakr dit : « Ô Buraydah, il en était ainsi, mais tu as disparu et nous avons été présents et une affaire survient après l'autre. »

 

Omar dit: « O Buraydah, qu’as-tu à faire avec ces questions, et qui t’a impliqué dans cela ? »

 

Buraydah répondit: « Par Dieu! Je ne resterai pas dans cette ville dans laquelle tu es Amir (Guide). »

 

Alors Umar ordonna, et il fut battu et expulsé.

 

Puis, Salman se leva et dit: « O Abou Bakr, crains Allah, et sors de cet endroit, et laisse-le à celui qui le mérite. Laisse-lui l’avoir avec facilité jusqu'au Jour du Jugement. Cette Oumma ne peut pas avoir deux épées sur eux en ce moment. »

 

Abou Bakr ne répondit pas à cela. Alors Salman l'a répété.

 

Omar lui coupa la parole et dit : « Qu'est-ce que tu as à faire avec cela ? Qui t’a impliqué dans cette affaire ? »

 

Il (Salman) a dit: « Ô Omar, laisse-le, et O Abou Bakr, descends de cet endroit et laisse-le à ceux qui le méritent afin qu'ils puissent l'avoir jusqu'au Jour du Jugement. Si vous refusez, vous arrivera au sang au lieu du lait en retour et les personnes à qui le Saint Prophète (saws) avait pardonné et qu’il avait renvoyées, et les hypocrites le voudront. 

 

Par Dieu, si je savais que j’étais capable d'enlever la tyrannie ou donner du prestige à la religion d'Allah, alors je garderais mon épée sur mon épaule et l'utiliserai à chaque étape. Allez-vous attaquer le Dépositaire du Saint Prophète (saws) ? Je vous annonce les bonnes nouvelles que vous aurez des ennuis, et ne n’ayez pas l’espoir du bonheur. »

 

Puis Abou Dharr, Miqdad et Ammar se levèrent et dirent à Ali (as): « Quel est ton ordre ? Par Dieu, si tu l’ordonnes, nous allons nous battre avec des épées jusqu'à ce que nous soyons tués. »

 

Ali (as) répondit : « Que Allah aie pitié de vous, arrêtez-vous et rappelez-vous la promesse que le Saint Prophète (saws) a pris de vous et ce qu'est son testament. »

 

Alors ils se sont arrêtés.

 

Omar dit à Abou Bakr, qui était assis sur la chaire: « Qu’est-ce qui t’a fait asseoir sur la chaire, et ils se battent et ne se tiennent pas parmi nous pour te prêter allegiance ? Ne peux-tu pas donner l'ordre de couper leur cou ? »

 

Hassan et Hussein (as) étaient debout près de Ali (as). Quand ils entendirent tous deux ce que Omar avait dit, ils commencèrent à pleurer bruyamment: « Ô père, ô Messager d'Allah! »

 

Ali (as) les prit tous les deux dans ses bras et dit : « Tous les deux, ne pleurez pas. Par Dieu! Ces deux n'ont pas le pouvoir de tuer votre père.Ces deux sont faibles et inutiles et n’en sont pas capables. »

 

Oumme Ayman Nawbiya, qui était celle qui avait allaité le Saint Prophète (saws), et Oumme Salmah arrivèrent et dirent toutes les deux : « O Atiq (Abu Bakr), à quelle vitesse as-tu montré ta jalousie envers les enfants de Mohammed. »

 

Umar ordonna que toutes deux quittent la mosquée et dit: « Qu’avons-nous à faire avec les femmes ! »

 

Puis il dit: « Ô Ali, lève-toi et prête allégeance. »

 

Ali (as) demanda : « Que se passera-t-il si je refuse ? »

 

Il répondit: «Nous allons trancher ton cou, par Dieu. »

 

Alors Ali (as) a dit: « Ô ibn Sahhak, par Dieu, tu es un menteur, tu n’en as pas la force. Tu es très pervers et trop faible pour faire cela. »

 

Khalid ibn Walid s'avança et prit son épée et dit: « Par Dieu, si tu ne le fais pas, je vais te tuer ! »

 

Ali (as) alla vers lui et le tint par ses vêtements et le poussa. Il tomba sur son cou et l'épée tomba de sa main.

 

Omar a dit: « Ô Ali, lève-toi et va prêter allégeance. »

 

Ali (as) a demandé : « Si je ne le fais pas ? »

 

Il répondit: « Par Dieu, cette fois nous allons te tuer. »

 

Ali (as) présenta ses arguments à trois reprises, puis sans ouvrir la paume de sa main, il étendit la main. Abou Bakr mit sa main sur elle et il était satisfait avec cela. Puis, il se dirigea vers sa maison et les gens marchaient derrière lui.

 

Fatimah (as) apprit que Abou Bakr avait confisqué Fadak. Elle vint entourée des femmes de Bani Hashim jusqu'à ce qu’elle entre là où était Abou Bakr, et lui dit: « O Abou Bakr, tu veux m’enlever cette terre que le Saint Prophète (saws) m'a donnée, qu’il m’a donnée de parmi les terres pour lesquelles les musulmans n'ont pas eu à se battre. Le Saint Prophète (saws) n’a-t-il pas dit que les enfants d'un être humain, après sa mort, doivent être protégés? Et tu sais qu’il n'a laissé rien d'autre que cette terre pour ses enfants. »

 

Lorsque Abou Bakr l’a entendue, et les femmes étaient avec elle, il ordonna qu’on lui amène de l'encre afin qu'il puisse écrire pour elle. Umar entra. Il a dit: « Ô Calife du Messager d'Allah, ne lui donne pas par écrit, jusqu'à ce qu'elle apporte deux témoins de son choix. »

 

Fatimah (as) dit: « Oui, je ferai venir des témoins. »

 

Il demanda: « Qui ? »

 

Elle répondit: « Ali et Oumme Ayman. »

 

Omar dit: « Une non-arabes qui ne sait pas parler correctement ne sera pas acceptée en tant que témoin, il reste donc Ali. Il dira conformément à ce que tu dis. »

 

Fatimah (as) retourna et fut en colère au-delà de toute description et tomba malade.

 

Ali (as) avait l’habitude de réciter les cinq prières dans la mosquée. Quand il allait reciter la prière, Abou Bakr et 'Umar avaient l'habitude de lui demander: « Comment se porte la fille du Messager d'Allah? », jusqu'à ce que sa maladie ait augmenté.

 

Ils l’ont tous deux l'a interrogé à son sujet et dirent: « Tu sais ce qui s'est passé entre elle et nous, donc si tu sens que c’est approprié, permets-nous d'aller vers elle et de lui présenter des excuses pour nos péchés. »

 

Ali (as) a dit: « C'est entre vos mains. »

 

Les deux se levèrent, s'approchèrent et s'assirent à la porte. Ali (as) alla à Fatima (as) et lui dit: «O Hurra, tels et tels sont sur le seuil. Ils souhaitent te saluer. Qu’en penses-tu ? »

 

Fatima (as) répondit : « C’est ta maison, et je suis ta femme. Fais ce que tu veux. »

 

Il a dit: « Attachez ton voile. »

 

Elle attacha son voile et tourna son visage vers le mur.

 

Les deux entrèrent, la saluèrent et lui dit: « Sois satisfaite de nous, qu'Allah soit satisfait de toi. »

 

Elle demanda: « Pourquoi dites-vous tous les deux cela ? »

 

Les deux ont répondu: « Nous acceptons notre faute et nous espérons que tu nous pardonneras, et te débarrasse de ta colère. »

 

Elle a dit: « Si vous êtes tous les deux honnêtes, alors répondez-moi à ce que je vous demanderai, parce que je ne vous demanderai rien que je sais que vous aussi vous le savez. Donc, si vous dites la vérité, je saurai que vous êtes à la fois honnête dans votre venue. »

 

Les deux ont dit: « Demande ce que tu veux. »

 

Elle demanda: « Je vous demande, prenant Allah comme Témoin, avez-vous entendu le Saint Prophète dire : « Fatimah est une partie de moi, celui qui la blesse m'a fait mal » ? »

 

Les deux ont répondu: « Oui. »

 

Elle leva les mains vers le ciel et dit: « Ô Allah, ces deux m'ont blessée. Je me plains ces deux auprès de Toi et de Ton Messager. Par Dieu, je ne pourrai jamais être satisfaite avec vous deux jusqu'à ce que je rencontre mon père, le Messager d'Allah, et ne lui dise ce que vous deux avez fait. Ils décideront vous concernant tous les deux. »

 

On dit qu'à cette époque, Abou Bakr cria à haute voix: « Je suis détruit ! », et eut vraiment peur, alors Umar dit: « Ô calife du Messager, as-tu peur de ce qu’une femme dit ?! »

 

Il a dit: « Fatima resta en vie pendant 40 nuits après le décès de son père et quand elle devint très malade, elle appella Ali (as) et dit : « Ô cousin paternel, je peux voir l’état de ma santé et je te formule mes dernières volontés : épouses Zainab, la fille de ma sœur, parce qu'elle sera comme moi pour mes enfants, et fais un cercueil pour moi parce que j'ai vu les anges me montrer à quoi mon cercueil ressemble, et aucun des ennemis d'Allah ne doit participer à mon d'inhumation, aux prières qui me sont destinées et à mes funérailles. »

 

 

Ibn Abbas poursuivit: « En ce jour, Fatimah (as) décèda et Médine fut émue par les pleurs des hommes et des femmes, et les gens étaient secoués de la même manière qu'elles l’étaient le jour où le Saint Prophète (saws) est décédé.

 

Abou Bakr et 'Umar est venu et commencèrent à transmettre leurs condoléances et ont dit à Ali (as) : « O Abou l-Hassan, ne recite pas la prière pour la fille du Prophète avant nous ! »

 

Alors, quand il faisait nuit, Ali (as) appela Abbas, Fazl, Miqdad, Salman, Abou Dharr et 'Ammar et Abbas dirigea la prière et elle fut enterrée.

 

Dans la matinée, Abou Bakr et Omar et les gens sont venus désireux de réciter la prière pour Fatimah (as). Miqdad a dit: « Nous avons enterré Fatimah (que) la nuit dernière. »

 

Umar tourné vers Abou Bakr et lui dit: « Ne t'avais-je pas dit que ces gens feront cela ? »

 

Alors 'Abbâs a dit: « Elle avait fait un testament qui stipulait que vous ne deviez pas réciter de prières pour elle. »

 

Omar dit: « Par Dieu! O Bani Hashim, vous ne laisserez jamais la vieille jalousie contre nous. Il s'agit de la rouille qui est sur votre poitrine qui ne s’en ira jamais. Par Dieu! Je fais la promesse que je vais creuser sa tombe et réciter la prière moi-même. »

 

Ali (as) a dit: « Par Dieu! O ibn Sahak! Si tu fais cela, alors je briserai ta main. Par Dieu! Si je sors mon épée, alors je ne la rangerai pas dans sa couverture sans te tuer. Alors fais cela et tu verras. »

 

Umar garda le silence sur cette question et savait que si Ali (as) avait prêté serment, il l’accomplirait.

 

Puis Ali (as) dit : « Ô Omar ! N'es-tu pas celui que le Saint Prophète (saws) avait l'intention de tuer,  alors il m'envoya, et je suis venu avec une épée vers toi pour te tuer, alors Allah 'Azza wa Jall a révélé ce verset: « Ne te hâte donc pas contre eux : Nous tenons un compte précis de [tous leurs actes]). » (Sourate Maryam: 84)

 

Ibn 'Abbas dit: « Alors tous ces gens se sont réunis et ont discuté de l'affaire. Puis, ils ont dit: « Notre gouvernement ne peut pas être droit tant que cette personne est vivante. »

 

Abou Bakr dit: « Qui peut le tuer pour nous ? »

 

Omar a dit: « Khalid ibn Walid. »

 

Ils lui ont tous deux envoyé un homme pour le chercher et lui dirent: « ô Khalid, quel est votre ppinion sur une tâche que nous souhaitons te donner. »

 

Il répondit: « Dis-moi ce que vous voulez. Par Dieu, si vous me dites tous deux de tuer Ibn Abî Tâlib, alors je vais le tuer. »

 

Tous deux dirent: « Par Dieu, nous ne voulons pas autre chose que cela. »

 

Il a dit: « Je le ferai. »

 

Abou Bakr dit: « Quand on se lève pour la prière du matin, tu te tiendras à côté de lui avec une épée. Quand je réciterai les salutations, tue-le ! »

 

Il a dit: « Oui. »

 

Ensuite, s’en allèrent.

 

Puis Abou Bakr pensait à  son ordre de tuer Ali (as) et réalisa que s'il faisait cela, alors il y aurait une guerre, et des calamités graves se produiraient, de sorte qu'il devint honteux de son ordre et ne dormit pas cette nuit-là. Dans la matinée, il vint à la mosquée, la prière a été établie et il dirigea la prière, et je songeais à ce qu'il faut dire.

 

Khalid ibn Walid est venu avec son épée et se tint à côté de Ali (as). Ali (as) prit conscience de cette situation, alors quand Abou Bakr compléta la récitation du Tashahhud, avant de réciter la salutation, il dit haut et fort : « Khalid, n’exécute pas l'ordre que je t’ai donné. Si tu le faites, je vais te tuer. »

 

Puis il récita les salutations droite et à gauche.

 

Ali (as) attaqua Khalid et attrapa son cou,  enleva l'épée de sa main, le fit tomber par terre, et s'assit sur sa poitrine et voulait le tuer avec son épée.

 

Les gens dans la mosquée se réunirent autour de Ali (as) pour libérer Khalid, mais ils ne pouvaient pas le faire libérer. Alors 'Abbâs  dit: « Tiens-le, par le serment de cette tombe, pour l'arrêter. »

 

Tout le monde prêta le serment de la tombe, alors il le lâcha, se leva et rentra chez lui.

 

Zubayr, 'Abbas, Abou Dharr, Miqdad et Bani Hachim vinrent et tinrent leurs épées et dirent: « Par Dieu! Vous les gens ne voulez pas entendre, jusqu'à ce qu'il ne dise pas et ne le fasse pas. » Et il y eu un différend entre les personnes et des bouleversements et tout le monde était confus.

 

Les femmes de Bani Hashim sortirent, et  crièrent: « O ennemis d'Allah! Comme vous avez vite fait de faire connaître l'inimitié que vous aviez envers le Saint Prophète (saws) et ses Ahl ul Bayt. Vous vouliez toujours cela avec le Saint Prophète (saws), mais vous n'avez pas été capable de le vaincre, alors vous avez tué sa fille hier, et aujourd'hui vous voulez tuer son frère et le fils de son oncle, son Dépositaire et le père de son fils. Par le Seigneur de la Kaaba ! Vous êtes tous des menteurs. Vous ne pouvez pas l’assassiner. »

 

Les gens ont eu peur qu'il n'y ait un conflit massif. »

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 14:08

 

 

Aban Ibn Abi Ayyash narre à partir de Sulaym narrateurs d'après Salman, Abou Dharr et Miqdad:

 

Quelques hypocrites se sont rassemblés et dirent : « Muhammad nous informe sur le Paradis et les bénédictions que Dieu octroie à Ses amis et ceux qui Lui obéissent. Et il informe de l'Enfer et du châtiment et l'humiliation qu'Il octroie à Ses ennemis et à ceux qui Lui désobéissent. S'il parlait de nos ancêtres et de nos mères pour savoir où ils seront dans le Paradis ou l'Enfer, alors nous saurions ce que cette place sera tôt ou tard. »

 

Cet évènement atteint le Saint Prophète (saws), il ordonna Bilal, alors il récita l'appel à la Prière. Les gens se rassemblèrent jusqu'à ce que la mosquée soit pleine et qu’il n'y ait pas assez d'espace pour les gens.

 

Il sortit très en colère, au point que ses manches étaient roulées sur son coude et ses pieds étaient nus jusqu'à ce qu'il arrive à la chaire, il (saws) remercia Allah et fit Son éloge, puis il dit: “Ô gens, je suis une personne comme vous. Allah a dirigé vers moi la Révélation m'a spécialisé pour Son Message et m'a choisi pour Son Prophète, et m'a donné l'excellence sur tous les enfants d'Adam et m'a informé de ce qu'Il aimait concernant les questions caches. Donc, demandez-moi ce que votre cœur souhaite. 

 

Par Lui, dans les Mains Duquel est ma vie, aucun de vous ne me questionnera pour son père, sa mère, sa place dans l'Enfer ou le Paradis, sans que je ne l'informe.

 

L’Archange Jibrîl est à mon côté et m'informe de la part de mon Dieu, alors demandez ! »

 

Un croyant se leva, qui aimait Allah et Son Apôtre (saws). Il demanda: « Ô Messager de Dieu, qui suis-je ? »

 

Il répondit: « Tu es Abdoullah ibn Ja'far. » 

 

Puis, il (saws) le lié (Abdallah) à son père, il s'assit, ses yeux étant satisfaits. 

 

Ensuite, un hypocrite avec un cœur malade se leva. Il était un ennemi d'Allah et de Son Messager, et demanda : « Ô Messager d'Allah, qui suis-je ? »

 

Il répondit: « Tu es tel et le fils de tel, qui est un berger de Bani Isma’, et ils sont de la famille très malfaisante de Saqif. Ils ont tous désobéi à Allah, alors Allah les a humiliés. » 

 

Alors il s'assit, et Allah l’a déçu et humilié devant les gens et, avant cela, les gens ne doutaient pas qu'il était une personne très importante parmi les gens de Quraysh et il était une personnalité de premier plan. 

 

Puis une troisième personne, un hypocrite avec un coeur malade se leva et dit : « Ô Messager d'Allah! Vais-je être au Paradis ou en Enfer ? »

 

Il (saws) a répondu : « En Enfer, humilié. » 

 

Il s’est également assis et Allah l’a déçu et humilié aussi devant des gens. 

 

Omar Ibn Khattab se leva et dit: « Nous sommes heureux d'être avec Allah étant notre Rabb (Seigneur) et que l’Islam soit notre religion, et avec toi, Ô Messager d'Allah, et nous cherchons refuge auprès d'Allah contre Sa colère et la colère de Son Messager. 

 

Ô Messager d'Allah, pardonne-nous, que Dieu te pardonne, et dissimule-nous (nos péchés, défauts, avenir), qu'Allah te dissimule. »

 

Alors, il (saws) dit : « Ô Omar, cherche-tu autre chose, excepté cela ? »

 

Il a dit : « Ô Messager d'Allah, pardonne aussi à ta Oumma. »

 

Ali ibn Abi Talib (as) se leva et dit : « Ô Messager d'Allah, dis mes relations, qui je suis, afin que les gens sachent comment je te suis lié. » 

 

Il (saws) répondit: « Ô Ali,  moi et toi avons été créés à partir de deux piliers de Lumière (Noor), qui étaient sous l'’Arsch (Trône), qui tous deux glorifiaient et louaient Dieu, 2000 ans avant qu'Il ait créé toute la création. Puis, à partir de ces deux piliers, il a créé deux graines qui ont été illuminées et jointes. 

 

Puis Il a transferré ces deux graines dans des dos purs et dans des matrices pures et propres jusqu'à ce que la moitié de celle-ci ait été mise dans le dos d'Abdullah et la moitié de celle-ci ait été mise dans le dos de Abou Talib. 

 

Ainsi, une partie est moi-même et une partie est toi; et pour cela, Allah 'azza wa jall dit: « Puis il a fait pour lui les liens du sang, et les relations de mariage, et votre Seigneur est Puissant. » (Sourate Furqan: 54) 

 

O Ali, tu es de moi et je suis de toi. Ta chair est jointe à ma chair, et ton sang est joint à mon sang. 

 

Tu seras les moyens entre Allah et la création toute entire; ainsi celui qui nie ta Wilaya, alors, il aura brisé la relation qui existe entre lui et Allah, et ira en Enfer. 

 

Ô Ali, Allah n'a pas été connu qu’à travers moi, et ensuite à travers toi. Celui qui a rejeté ta Wilaya a refusé la Seigneurie d'Allah. 

 

Ô Ali, après moi, tu es un signe très important d'Allah sur cette Terre et tu es un élément important le Jour du Jugement. 

 

Celui qui bénéficie de ta protection sera couronné de succès, car le compte de la création toute entière sera auprès toi. 

 

La Balance sera ta balance, le Passage sera ton passage et l’Arrêt sera ton arrêt, et le Compte sera votre compte. 

 

Celui qui vient à toi sera sauvé et quiconque s'oppose à toi sera dévié et détruit. 

 

Qu’Allah soit témoin, qu'Allah soit témoin ! »

 

Puis, il (saws) est descendu de la chaire. »

 

(Source : Kitab Salim bnu Qays, hadith 44.)

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 14:07

Aban ibn Abi Ayyash raconte de Sulaym qui a dit: « J'étais avec Abbas ibn Abdullah dans sa maison et il y avait des chiites assis avec lui. Ils ont mentionné le Saint Prophète (saws) et son décès. 

 

Ibn Abbas pleura et dit : « Le Saint Prophète (saws) le lundi, le jour où il est décédé, avait ses Ahl ul Bayt qui l'entouraient et il y avait 30 personnes de ses compagnons. 

 

Il (saws) dit : « Apportez du papier sur lequel je puisse écrire afin que, après moi, vous ne déviez jamais et n’aurez jamais, après moi, de différends. » 

 

Le Pharaon de cette Umma arrêta tout le monde et déclara : « Le Saint Prophète (saws) délire. » Le Saint Prophète (saws) est devenu très en colère et a dit: « Je vois que pendant ma vie, tu es en désaccord avec moi – qu’est-ce qui se passera après ma mort? » et il laissa le papier. »

 

Sulaym a déclaré: « Après cela, Abbas ibn se tourna vers moi et dit : « O Sulaym, si cet homme n'avait pas dit cela, alors il aurait écrit pour nous ce qui nous aurait permis de ne pas dévié et de ne pas nous combattre. »

 

Une personne de la communauté a demandé: « Qui était cette personne ? »

 

Ibn Abbas répondit : « Ce n'est pas approprié. »

 

Quand tout le monde fut parti, je lui ai demandé en privé.

 

Il a dit: « C’était Umar. »

 

J'ai dit: « Tu as dit la vérité. Je l'ai entendu de Ali (as) et également de Salman, Abou Dhar et Miqdad disant que c'était Umar. »

 

Alors il a dit: « O Sulaym, cache-le à tout le monde sauf à tes frères en qui tu as confiance, parce que le cœur de cette Oumma est venu s’abreuver de l'amour de ces deux hommes de la même manière que le cœur de Bani Israil sont venus à s’abreuver de l'amour du Veau et du Samiry. »

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 14:06

A compléter incha Allah

 

Imam Ali (alayhi Salam) a écrit à Mu'awiah:

 

« J'ai lu la lettre écrite de ta main. J'ai été très surpris et tu t’es beaucoup étendu sur cette affaire. La plus grande difficulté et le problème de cette Oumma est qu'une personne comme toi parle, et qu’il garde un œil sur ses tâches générales et particulières. Quand tu sais qui tu es et le fils de qui tu es, et aussi quand tu sais qui je suis et le fils de qui je suis, je réponds à ta lettre. 

 

Je ne pense pas que tu comprendras, je ne pense pas que ton vizir Ibn Amr Naabega, qui pense comme toi ne comprendra non plus, parce qu'il est celui qui t’a conseillé d'écrire cette lettre et s'est donné une bonne apparence et te conseillant d’écrire cette lettre. Tu as eu Iblis présent avec toi et ses compagnons indésirables étaient également présents. 

 

Par Dieu, le Saint Prophète (saws) m'a informé qu'il avait vu que sur sa chaire douze imams déviés de Quraysh montaient et qu’ils descendaient sa chaire, leurs visages étaient comme des singes, qui ramènent sa Umma de Siratal Mustaqîm ( le Droit Chemin) retourner d'où ils étaient, et il m'a dit le nom de chaque homme, et combien de jours chacun d'entre eux règnera. 

 

D'eux, dix seront de Quraysh; et les péchés de l'ensemble de la Ummah jusqu’au Jour du Jugement pour ces deux (Omar et Abu Bakr), seront équivalents au châtiment de l'ensemble de la Oumma : et aucun sang ne sera versé sans qu’il soit justifié (par leurs actes), et aucune femme ne sera pas violée, ni aucun ordre injuste ne sera donné que ce péché soit sur ces deux. 

 

J'ai aussi entendu dire que lorsque les enfants d'Abu l’Aas atteindra 30 hommes, ils vont commencer à interférer avec le Livre d'Allah et fera des serviteurs d'Allah leurs esclaves, et ils se distribueront entre eux la propriété d'Allah. 

 

Et le Saint Prophète (saws) a dit: « O mon frère ! Tu n’es pas comme moi. Allah m'a ordonné que je montre la vérité, et il m'a informé qu'il va me sauver des gens, et Il m’ordonna de combattre même si je suis seul. Il a dit: « Combats donc dans le sentier d’Allah, tu n’es responsable que de toi même. » (Sourate Nisah: 84) 

 

Et Il a dit: « Incite les croyants à la guerre. » (Sourate Anfal: 65) 

 

Ainsi, toi et moi étions parmi les deux qui se battaient. Je suis resté à la Mecque jusqu'à ce que je l’ai fait. A cette époque, il n'y avait pas d’ordre pour le combat (defensive): Puis, Allah m'a donné l'ordre de combattre parce que la Religion n'était pas reconnue sans moi, ni la Sharia ni la Sunna, ni les règles, les limites, ou le halal ou le haram. 

 

Et les gens, après moi, quitteront ce qu'Allah a ordonné et laisseront ce que je leur ai commandé au sujet de Wilayat et l'autorité que j'ai dit que tu possèdes. 

 

Ils le feront volontairement, non à cause de l'ignorance ou parce qu'ils ne pouvaient pas comprendre, en particulier il rejetteront les questions qu'ils ont présenté devant toi avant qu'ils s'opposent au sujet de ce que Dieu a révélé te concernant. 

 

Donc, si tu trouves une aide pour t’opposer à eux, alors lutte contre eux. Si tu n'obtiens pas les aides, alors retiens tes mains et sauve ta vie, parce que si tu t’opposes, ils te tueront. S’ils t’obéissent et te suivent, alors fais les suivre le droit chemin, sinon, laisse-les. S'ils acceptent ce que tu dis, et que certaines personnes s’opposent à toi, toi aussi opposes-toi et combats-les. 

 

Si tu ne trouves pas les aides, alors retiens ta main et sauve ta vie, et sache que si tu les appelles vers toi, ils ne seront pas d'accord.

Mais si tu établis ton autorité sur eux, ne les quitte pas. Sans doute, mon frère, tu n’es pas comme moi. J'ai établi ton autorité et ai fait connaître ce que Dieu a révélé te concernant. 

 

Les gens ne se rendent pas compte que je suis vraiment le Messager d'Allah, et mes droits et l'obéissance à moi sont à la fois obligatoires y compris ce que j’ai fait connaître à ton sujet. 

 

Certes, j'ai fait connaître ton autorité et ai établi ton Amr, donc si tu te tais, tu ne pourras pas être un pécheur, mais je voudrais que tu les appelles, même s’ils ne répondent pas à ton appel. 

 

Les oppresseurs de Quraysh te domineront, et je crains pour toi que si tu te dresses pour confronter la communauté, t’opposer à eux et les combattre sans avoir un groupe d'assistants par l'intermédiaire de qui tu obtiendras la force, ils te tueront. 

 

Si cela arrivait, la Lumière d'Allah diminuerait, et il n’y aurait plus d’adoration d'Allah sur la terre. La Taqiyah est la religion de Dieu, et celui qui ne pratique pas Taqiyah n'a pas de Religion. 

 

Cela est venu du sort et du destin d'Allah qu'il y ait séparation dans cette Oumma. S'Il le voulait, Il aurait rassemblé tout le monde sur la Guidance et il n'y aurait pas de divergences entre deux personnes et il n'y aurait pas la désunion au sein de la création et on ne s'opposerait pas au sujet de toutes les questions d'Allah, et le moins digne ne nierait pas les plus dignes. 

 

S'Il le voulait, Il le punirait bientôt et changerait cela jusqu'à ce que l'oppresseur soit mis en tort, et que le lieu où se trouve la Vérité soit connu. 

 

Allah a créé le monde pour les actions (‘Amal) et a fait le Aakhirah (le dernier monde) un lieu de récompense et de punition - « (de sorte) qu'Il récompense ceux qui font le mal selon ce qu'ils font, et (qu’) Il récompense ceux qui font le bien par la bonté. » (sourate Najm: 31). 

 

Alors j'ai (Ali, alyahi Salam) dit : “Merci à Dieu pour Ses bénédictions et la patience (qu’Il m’a accordée) face aux calamités et j’ai baissé la tête devant lui (le Messager d’Allah) et je suis heureux avec Ses décisions. »

 

Le Messager d'Allah (saws) a dit: « O mon frère, c’est une heureuse nouvelle pour toi que ta vie et ta mort soient avec moi, et tu es mon frère, tu es mon successeur et tu es mon vizir, et tu es mon héritier , et tu lutteras sur ma Sunnah. Tu as le même statut pour moi que Harun (psl) avait envers Mussa (as), et pour toi, les meilleures traces de Harun sont présentes. 

 

Quand son peuple le rendirent faible et l'accablait, il s’en est fallu de peu qu'ils le tuent. Alors sois patient face à l'oppression de Quraysh et leur domination sur toi, parce que les poitrines de la communauté sont remplies de malice, et de l'inimitié de Badr et de Uhud. 

 

Moussa (as) a ordonné à Harun quand il a été fait calife dans sa communauté que s'ils s’égarent, et qu’il obtient des aides, alors il pourrait lutter contre la communauté. S’il ne trouve pas d’aides, alors qu’il se retienne et sauve sa vie et ne crée pas la désunion parmi eux. 

 

Alors, toi aussi, fais la même chose. Si tu as des soutiens, alors lutte contre eux, si tu n'obtiens pas de soutien, alors retiens ta main et sauve ta vie, parce que si tu opposes, ils te tueront. 

 

S’ils t’ écoutent et t obéissent, alors guide-les vers la Vérité, et tu dois savoir que si tu ne contrôles pas ta main, et sauve ta vie alors que tu n’obtiens pas de soutien, alors, je crains pour toi que les gens ne reviennent à l’adoration des idoles et ne nient que je suis Messager d'Allah. 

 

Fais connaître ton autorité et appelle-les afin que tes ennemis et ceux qui s'opposent à toi soient détruits, et pour que les populations en general et les gens en particulier demeurent en sécurité. 

 

Si un jour, tu obtiens du soutien de sorte que tu puisses établir le Livre et la Tradition (Sunna), alors combats pour (faire connaître) le sens caché du Coran, comme je me suis battu sur son sens apparent.

 

 

En cela, ceux de la Oumma qui se sont présentés avec l'inimitié envers toi, ou ont fait prevue d'hostilité envers quiconque de tes successeurs seront détruits. 

 

Ils ont montré l'inimitié envers toi, ont refuse (la Vérité) et ont choisi un Deen (voie), qui est contre ton Deen (Voie). » 

 

 

Par ma vie, si les gens, quand le Saint Prophète (saws) est décédé, nous avait acceptés, écoutés, et nous avaient remis leurs affaires, alors ils seraient en train de manger de dessus et de dessous leurs pieds.

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 14:04

La grandeur et la valeur estimée de ce livre peut être mesurée par le hadith de l'Imam Ja’far A-Sadiq qui dit que celui qui ne possède pas ce livre n'a rien des Ahlul Bayt (as). C'est un livre qui a reçu l'approbation de cinq Imams infaillibles. C'est le premier livre de la connaissance Shi’a contenant des traditions, l'histoire, la théologie et des commentaires. L'auteur est né à Koufa et vint à Médine, mais n'a pas été en mesure de voir Le Prophète (saws). Toutefois, il est un compagnon digne de confiance pour cinq Imam (as). 

 

De nombreux traditionalistes sunnites renommés ont cité des hadiths de Sulaym et c'est un endossement sûr de son authenticité. Le livre de Salim contient 91 hadiths, qui sont éclairants, révélateurs et déchirant d'appel à l'oppression subie par les Ahlul Bayt après la disparition du Prophète (saws) ne peut qu’émouvoir le lecteur. L'un des Hadiths montre comment Umar puni tous ses gouverneurs qui avaient trahi la confiance et dilapidé les fonds publics. Pourtant, un gouverneur, Qunfuz, a été récompensé en dépit de son méfait. Lorsque Salim demanda à l'Imam Ali, pourquoi il en était ainsi, l’Imam a répondu que Qunfuz n'a pas été tenu responsable parce qu'il avait aidé Umar à fouetter Sayda Fatimatu Zzahraa quand Omar est venu avec une troupe pour attaquer et brûler la maison de la fille unique du Prophète (saws) le deuxième jour après la disparition du Prophète (saws). 

 

Sulaym a fait des recherches et a vérifié les événements avant de les écrire de telle sorte que leur authenticité est incontestable. En effet, les sources de Sulaym sont impeccables. Le livre de Sulaym a été confié à une seule personne, Aban Ibni abi Ayyash qui a fait le serment solennel de ne pas parler du livre de Sulaym durant la durée de sa vie et que, après sa mort, il donnerait le livre seulement aux shiites de confiance de Ali ibn Abi Talib (as). Cela explique pourquoi l'Imam Al-Sadiq a dit que ce livre contient les secrets de la Descendance du Saint Prophète (saws) les Aale Mohammed. 

 

Si on se réfère au livre de Salim ibn Qays, nous n'y trouverons rien, que ce qui est authentique et en accord avec le chiisme. Il ne contient pas tout ce qui peut avoir des exagérations concernant les Imams (as), malgré la prétention de celui qui considère certains de leurs miracles comme « exagérations ». Malgré tout cela, vous pouvez trouver dans Al-Kafi autant de faits que vous pouvez trouver dans le livre de Salim que nous ne pouvons rejeter.

 

 

Il n'y a pas de doute sur l'authenticité de l'ouvrage lui-même parmi les savants chiites. L'auteur est également considéré comme un narrateur digne de confiance. Le livre a été mentionné à la fois dans les quatre principales collections de hadiths chiites. 

 

 

Imam al-Baqir (as), alors qu’il parlait à certains de ses compagnons, dit : « Le pire d'entre eux (shi’ite) dans mon estimation et le plus méprisable est celui qui entend une tradition qui nous est attribuée et est rapporté à propos de nous, et ne la comprend pas, alors son cœur se sent dégoûté de ce fait, d'où il y renonce et ne croit en personne qui l'accepte. Il ne sait pas que la tradition peut-être venue de nous et nous est adressé, alors il sort de notre wilayat. “[1]

 

Il (as) a également dit: « Ne mécrois pas en une tradition présentée par une personne, car tu ne sais pas si c'est peut être la vérité, alors tu appellerais Allah un menteur alors qu’Il se dresse sur son Trône. » [ 2]

 

Les déclarations faites par les savants sur le livre de Salim indiquent qu'il est l'un des meilleurs livres écrits et est très respecté. Voici quelques affirmations comme:

 

Après avoir cité de nombreux incidents enregistrés dans le livre de Salim, al-Nu`mani a dit dans Kitab al-Ghayba les versions suivantes:

 

« Son livre est un original des originaux rapporté par les gens de science et est parmi ceux qui portent le poids de rapporter les hadith des Ahl al-Bayt (as) et parmi les tous premiers, car tout le contenu (ou origines) de ce livre sont des citations du Messager d'Allah (saws) et du Commandeur des Croyants (as), de al-Miqdad, Salman al-Farisi, Aba Tharr et ceux qui suivent cette direction parmi ceux qui étaient présents en personne avec le Messager d'Allah et avec le Commandeur des Croyants, que la paix soit sur eux deux, et ont entendu leurs hadith. Il est l'une des références d'original à laquelle les Shi’a se réfèrent et dont ils dépendent. » (3)

 

Allama Cheikh al-Tehrani dit : « Il est rapporté par le père de `Abd Allâh, a-Sadiq (as), qu'il a dit :« Quiconque parmi nos Shi’a et ceux qui nous aiment, qui n'a pas d’exemplaire du livre de Salim ne sait en réalité que peu sur nous, et il ne sait rien au sujet de nos causes. C’est l'alphabet des Shi’ites et l'un des mystères de la descendance de Mohammad, la paix et bénédictions d'Allah soient sur lui et sa descendance. » [4] 

 

Il a également dit : « Dans Mukhtasar al-Basa'ir, il est enregistré que Aban ibn Ayyash lisait une partie du contenu du livre de Salim à notre maître Ali ibn al-Hussein (as) qui était en compagnie de quelques dignitaires parmi les Shi’ites, y compris Abul-Tofaïl. » 

 

Zaynul-Abidin (as) a approuvé ce contenu et a ensuite commenté en disant : « Ce sont nos ahadith, et ils sont authentiques. »[5]

 

Al-Kashshi a déclaré que ledit hadith a été présenté devant al-Baqir (as) après son père, al-Sajjad (as), et ses yeux étaient pleins de larmes, il  (as) dit: « Certainement, SALIM a dit la vérité, mon père (as) est venu, après que mon grand-père, al-Hussein (AS) ait été tué, et j'étais assis avec lui, et il rapporté ce hadith lui-même pour lui. Mon père dit qu'il est authentique. Mon père et mon oncle, al-Hassan (AS), ont rapporté ce hadith du Commandeur des Croyants, que la paix soit sur lui. » [6]

 

[Imam] Ahmed ibn Hanbal, aussi, s’est référé à ce hadith dans son Musnad. [7]

 

Al-Nadam a dit au ce sujet : « Il est le premier livre qui est apparu pour les Shi’ites» [8] ce qui signifie qu'il a été le premier livre pour faire connaître les vues des Shi’ites.

 

Badr ad-Din al-Sabki a dit: « Le premier livre qui a été écrit pour les Shi’ites est le livre de Salim. » [9)

 

Beaucoup de chercheurs des premiers temps parmi nos gens ont cité le livre de Salim.

 

Parmi ceux-ci sont: Thiqatul-Islam (al-Kulayni) dans son livre intitulé Al-Kafi, le chef de narrateurs, à savoir Cheikh al-Saduq dans son livre intitulé Al-Khisal, Furat dans son Tafsir, Man La Yahdurhu al-Faqih, Uyan al-Mu`jizat, Al-Ihtijaj, Ithbat al-Raj`a, Al-Ikhtisas, Basa'ir al-Darajat, Tafsir Ibn Mahyar, et Al-Durr al-Nazam fa Manaqib al-A'imma al- Lahamam.

 

Toutes ces références l’ont cité par le biais de nombreuses chaînes de narrateurs se terminant avec Aban ibn `Ayyash à qui Salim a donné son livre à la main et qui raconte aussi au sujet de la vie Salim [10].

 

Al-Najjashi l’a compté parmi les premiers de nos bons ancêtres [11] ayant réussi à compiler un livre, et le mentor de la branche chiite, à savoir al-Tusi [12], qu'Allah ait pitié de son âme, se réfère à lui, ainsi que, Ibn Shahr ashab al-Mazandarani [13].

 

En ce qui concerne al-Mas’udi, il dit : « Le nombre précis des Imams, c'est-à-dire, les Imams Douze, sont ceux comptés par Salim ibn Qaïs al-Hilali, dans son livre. »[14]

 

Allama Ibn Tawas a déclaré ce qui suit: « Le livre contient des témoignages dont l’appréciation et l’écriture est précise. » [15]

 

Notre maître, Muhammed Taqi Al-Majlisi, a dit : « Les deux grands cheikhs ont jugé son livre comme authentique, bien que le texte de l'ouvrage par lui-même témoigne de son authenticité. » [16] 

 

Il a également dit : « Il est suffisant qu'il ait l'approbation des deux Saduqs, al-Kulayni et Ibn Babawayh, et j'ai l'original avec moi, et son contenu témoigne de son authenticité. » [17]

 

Le chercheur méticuleux, le cheikh al-Hurr, l’a considéré parmi les références fiables dont les auteurs ont reçu l'appui de nombreux autres auteurs, dont le contenu est appuyé par des preuves, et l'authenticité de la paternité a été vérifiée. » [18 ]

 

Reportez-vous à ce qui est transmis par le Cheikh Mohammed Baqir contemporaine al-Ansari al-Zanjani al-Ho'eeni dans l'introduction du livre de Salim ibn Qays, vol. 1, p. 109, 113 à partir de Allama Sayyid Mustafa al-Tafrashi, Allama Sayyid Hashim al-Bahrani, porte-parole d'Al-Sheerwani, le chercheur méticuleux Meer Hamid Husain, auteur de ‘Abaqat al-Anwar, et d'autres.

 

En outre, Allama Sayyid Muhsin al-Aman, que Dieu ait pitié de son âme, l’a approuvé et il a cité dans son livre intitulé Al-Majalis al-Saniyya à l'issue duquel il dit: « Et il l’a écrit de références fiables et d’œuvres célèbres » [19] 

 

En fait, il a écrit ce livre, à savoir Al-Majalis al-Saniyya, comme un travail de réforme dans laquelle il aspirait à écarter de leurs biographies, la paix soit sur eux, tout ce qui pouvait être insinué, insérés ou faux. » [20 ]

 

Ibn Al-Nadim, le célèbre éditeur du 10ème siècle, dans un livre a dit que ce livre est parmi les livres bien connus des chiites. (Al-Fihrist, p. 275 dans le chapitre intitulé « Al-Fan Al-Khamis Min Al-Maqalaht Al-Saadesah “). 

 

 

Aban bin Ayash est un auteur de confiance. Il a été déclaré comme faible par les sunnites parce qu'il est chiite. Et plus tard, il fut affirmé que cet homme est fiable.

 

 

 

[1] Al-Majlis, Bihar Al-Anwar, vol. 2, p. 186, la tradition 12. Al-Kulayni, Al-Kafi, vol. 2, p. 223, hadath 7.

[2] Al-Majlis, Bihar Al-Anwar, vol. 2, p. 186. Voir aussi p. 187-88. Reportez-vous à Al-Mahasin, p. 230-31.

[3] Al-Majlsi, Bihar Al-Anwar, vol. 30, p. 133, 135.

[4] Al-`a Thara, Vol. 2, p. 154-55.

[5] Ibid., Vol. 2, p. 153.

[6] Al-`a Thara, Vol. 2, p. 152.

[7] Ahmed, Musnad, vol. 2, p. 332.

[8] Al-Fahrast, p. 275. Al-`a Thara, Vol. 2, p. 153.

[9] Ibid., Citant Mahasin fa al-Ma `Wasa'il rift al-Awa'il.

[10] Se reporter à Al-`a Thara, Vol. 2, p. 153.

[11] Rijal al-Najjashi, p. 6.

[12] Al-Fahrast, p. 162.

[13] Ma `âlim al-` Ulama ', p. 58.

[14] Tawas Ibn Al-Tahrar, vol. 14, p. 372.

[15] Tawas Ibn Al-Tahrar, p. 136.

[16] Rawdat al-Muttaqaan, vol. 14, p. 372.

[17] Tanqah al-Maqal, vol. 2, p. 53.

[18] Se reporter à Wasa'il al-Sha `A, vol. 20, p. 36, 42.

[19] Al-Majalis al-Saniyya, vol. 5, p. 762.

[20] Un «yan al-Sha` A, vol. 10, p. 173.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 13:35

 

Aban ibn Abi Ayyash raconte de Sulaym qui a dit: « J'étais avec Abbas ibn Abdullah dans sa maison et il y avait des chiites assis avec lui. Ils ont mentionné le Saint Prophète (saws) et son décès. 

 

Ibn Abbas pleura et dit : « Le Saint Prophète (saws) le lundi, le jour où il est décédé, avait ses Ahl ul Bayt qui l'entouraient et il y avait 30 personnes de ses compagnons. 

 

Il (saws) dit : « Apportez du papier sur lequel je puisse écrire afin que, après moi, vous ne déviez jamais et n’aurez jamais, après moi, de différend. » 

 

Le Pharaon de cette Umma arrêta tout le monde et déclara : « Le Saint Prophète (saws) délire. » Le Saint Prophète (saws) est devenu très en colère et a dit: « Je vois que pendant ma vie, tu es en désaccord avec moi – qu’est-ce qui se passera après ma mort? » et il laissa le papier.»

 

Sulaym a déclaré: « Après cela, Abbas ibn se tourna vers moi et dit : « O Sulaym, si cet homme n'avait pas dit cela, alors il aurait écrit pour nous ce qui nous aurait permis de ne pas dévié et de ne pas nous combattre. »

 

Une personne de la communauté a demandé: “Qui était cette personne?» Ibn Abbas a répondu: « Ce n'est pas approprié. » Quand tout le monde fut parti, je lui ai demandé en privé. Il a dit: « C’était Umar. » J'ai dit: « Tu as dit la vérité. Je l'ai entendu de Ali (as) et également de Salman, Abou Dhar et Miqdad disant que c'était Umar. »

 

Alors il a dit: « O Sulaym, cache-le à tout le monde sauf à tes frères en qui tu as confiance, parce que le cœur de cette Oumma est venu s’abreuver de l'amour de ces deux hommes de la même manière que le cœur de Bani Israil sont venus à s’abreuver de l'amour du Veau et du Samiry. »

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 00:19

Lorsque Fatima (as) tomba malade, les femmes musulmanes vinrent lui rendre visite. Elles lui demandèrent : « Comment vas-tu, fille du Messager d'Allah? »

 

Elle dit: « Par Allah, je suis devenue contrariée par votre monde, et détestant vos hommes. Je les ai rejetés après les avoir éprouvés, et les a haïs après les avoir examinés. 

 

Ainsi, loin de moi les hommes qui jouent après le sérieux, frappant les roches tendres, le relâchement des lances, la folie des jugements, et la déviation des passions ! « Comme est mauvais, certes, ce que leurs âmes ont préparé pour eux-mêmes, de sorte qu’ils ont encouru le courroux d’Allah, et c’est dans le supplice qu’ils éterniseront. » 

(Coran, 5:80).

 

Certainement, je les ai ceint dans leur étau, les ai accablés par sa charge, et ai mené une incursion contre eux. Ainsi, que les gens injustes soient tués, maudits, et damnés. 

Malheur à eux! Vers quoi ont-ils déplacé la position de la Mission, les bases de la Prophétie et la place de la descente de Gabriel, qui est conscient de la vie et des affaires de la Religion? Ce fut la grande perte.

 

Qu'est-ce qu'ils réfutent d'Aboul Hassan (Ali) ? Oui, ils ont réfuté les coups de son épée, sa négligence envers sa propre mort, ses attaques meurtrières, et sa colère pour l'amour d'Allah. 

 

Par Allah, s’ils se détournaient du pouvoir, que le Prophète lui avait remis (à l'Imam Ali), il le saisirait avec douceur et le manipulerait sans dommage ou inquiétude. 

 

Il les conduirait à une source fraîche qui coule et qui les remplirai à satiété, alors que lui-même ne profiterait que du nécessaire pour briser sa soif et sa faim aiguës. S'ils le faisaient, il leur serait accordés les bénédictions du Ciel et de la Terre [1] et ils seraient récompensés par Allah selon leurs actes. 

 

[1] Son discours signifie: (S’ils avaient laissé l'Imam Ali être le calife, comme le Prophète avait ordonné, il règnerait avec justice et équité. Il ne leur imposer jamais plus que leurs capacités, il les ferait vivre dans le luxe et l'aisance et lui-même vivrait dans l'ascétisme). 

 

Vous verrez ! Tant que vous vivez, le temps vous montrera des choses stupéfiantes ! J'aimerais bien savoir quelles preuves ils ont invoquées, à quel refuge ils ont eu recours, et à quel lien ils s'accrochent, et sur la descendance de qui ils ont empiété et se sont opposés ! 

 

Le Mal est en effet le patron, et le mal est en effet l'associé, et le mal est la rétribution pour les injustes! Par Allah, ils ont échangé le bon avec le mauvais, et le courage avec les impuissants. 

 

Que la disgrâce soit sur un peuple qui pense qu'ils font bien. Certainement, ce sont eux les semeurs de torts, mais ils ne le perçoivent pas. Malheur à eux! « Dis: «Est-ce qu’il y a parmi vos associés un qui guide vers la vérité?» Dis: « C’est Allah qui guide vers la vérité. Celui qui guide vers la vérité est-il plus digne d’être suivi, ou bien celui qui ne se dirige qu’autant qu’il est lui-même dirigé? Qu’avez-vous donc? Comment jugez-vous ainsi ? » (Coran, 10:35) »

Par Allah, ce qu'ils ont fait, c'est comme une chamelle enceinte. Attendez jusqu'à ce qu'elle mette bas. Alors, vous tirerez d'elle un bol de sang et de poison mortel au lieu de lait.

 

Ce qu'ils ont fait, c'est comme une chamelle enceinte. Attendez jusqu'à ce qu'elle mette bas. Alors, vous tirerez d'elle un bol de sang et de poison mortel au lieu de lait.

 

C'est comme cela que les auteurs (de ces agissements contre l'Imam Ali) périront et que les générations à venir récolteront les mauvais fruits de ce que leurs prédécesseurs ont semé.

 

Soyez certains que les agitations et les troubles auront raison de vous. Je vous avertis que vous serez confrontés au sabre, à la coercition, au chaos et à la tyrannie despotique. Vos biens seront emportés comme un butin, et vos gens seront battus comme des blés mûrs.

 

Hélas, quel dommage! Comment serez-vous lorsque cela vos visions auront été rendues obscurcies ? Allons-nous alors vous forcer à l'accepter alors que vous êtes opposés à cela ? 

Et la Louange est à Allah, Seigneur des mondes, et les bénédictions soient sur Muhammad, le dernier des Prophètes et le Maître des Messagers. »

(Source : Bihar Al-Anwar de Al-Majlissi, et A'lam an-Nisa, vol.4, p. 128-129.)

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 15:12

 

 

 

Fatima Zahra ('alayha Salam) était en colère contre Abu Bakr et Umar jusqu’à sa mort :

 

« Fatima fille du prophète courroucée, évita depuis cette époque Abou Bakr et ne cessa de l'éviter jusqu'à sa propre mort, survenue six mois après celle de l'envoyé de Dieu. » (Boukhari, tome 2, p. 381.) 


Le Saint-Prophète (saws) met en garde ceux qui offenserait Fatima : 

Le Saint-Prophète (saws) a dit : « Fatima est une partie de moi et qui la met en colère me met en colère. » (Sahih al Bukhari, Volume 5, hadith 61)



‏حدثنا ‏ ‏أبو الوليد ‏ ‏حدثنا ‏ ‏ابن عيينة ‏ ‏عن ‏ ‏عمرو بن دينار ‏ ‏عن ‏ ‏ابن أبي مليكة ‏ ‏عن ‏ ‏المسور بن مخرمة ‏ ‏رضي الله عنهما ‏
‏أن رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏قال ‏ ‏فاطمة ‏ ‏بضعة مني فمن أغضبها أغضبني

http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=0&Rec=5663 



Les récits que nous retrouvons dans le sahih Bukhari et qui font référence à cette histoire sont au nombre de trois:



1) حدثنا ‏ ‏عبد العزيز بن عبد الله ‏ ‏حدثنا ‏ ‏إبراهيم بن سعد ‏ ‏عن ‏ ‏صالح ‏ ‏عن ‏ ‏إبن شهاب ‏ ‏قال أخبرني ‏ ‏عروة بن الزبير ‏ ‏أن ‏ ‏عائشة أم المؤمنين ‏ ‏( ر ) ‏ ‏أخبرته ‏ ‏أن ‏ ‏فاطمة ‏ ‏عليها السلام ‏ ‏ابنة رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏سألت ‏ ‏أبا بكر الصديق ‏ ‏بعد وفاة رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏أن يقسم لها ميراثها مما ترك رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏مما ‏ ‏أفاء ‏ ‏الله عليه فقال لها ‏ ‏أبو بكر ‏ ‏إن رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏قال ‏ ‏لا نورث ما تركنا صدقة فغضبت ‏ ‏فاطمة بنت رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏فهجرت ‏ ‏أبا بكر ‏ ‏فلم تزل مهاجرته حتى توفيت وعاشت بعد رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏ستة أشهر قالت وكانت ‏ ‏فاطمة ‏ ‏تسأل ‏ ‏أبا بكر ‏ ‏نصيبها مما ترك رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏من ‏ ‏خيبر ‏ ‏وفدك ‏ ‏وصدقته ‏ ‏بالمدينة ‏ ‏فأبى ‏ ‏أبو بكر ‏ ‏عليها ذلك وقال لست تاركا شيئا كان رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏يعمل به إلا عملت به فإني أخشى إن تركت شيئا من أمره أن أزيغ فأما صدقته ‏ ‏بالمدينة ‏ ‏فدفعها ‏ ‏عمر ‏ ‏إلى ‏ ‏علي ‏ ‏وعباس ‏ ‏وأما ‏ ‏خيبر ‏ ‏وفدك ‏ ‏فأمسكها ‏ ‏عمر ‏ ‏وقال هما صدقة رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏كانتا لحقوقه التي ‏ ‏تعروه ‏ ‏ونوائبه وأمرهما إلى من ولي الأمر قال فهما على ذلك إلى اليوم ‏ ‏قال أبو عبد الله ‏ ‏اعتراك افتعلت من عروته فأصبته ومنه يعروه واعتراني .


SOURCE :

http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?
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2) حدثنا ‏ ‏يحيى بن بكير ‏ ‏حدثنا ‏ ‏الليث ‏ ‏عن ‏ ‏عقيل ‏ ‏عن ‏ ‏إبن شهاب ‏ ‏عن ‏ ‏عروة ‏ ‏عن ‏ ‏عائشة ‏ أن ‏ ‏فاطمة ‏ ‏عليها السلام ‏ ‏بنت النبي ‏ (ص) ‏ ‏أرسلت إلى ‏ ‏أبي بكر ‏ ‏تسأله ميراثها من رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏مما ‏ ‏أفاء ‏ ‏الله عليه ‏ ‏بالمدينة ‏ ‏وفدك ‏ ‏وما بقي من خمس ‏ ‏خيبر ‏ ‏فقال ‏ ‏أبو بكر ‏ ‏إن رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏قال ‏ ‏لا نورث ما تركنا صدقة إنما يأكل آل ‏ ‏محمد ‏ (ص) ‏ ‏في هذا المال وإني والله لا أغير شيئا من صدقة رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏عن حالها التي كان عليها في عهد رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏ولأعملن فيها بما عمل به رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏فأبى ‏ ‏أبو بكر ‏ ‏أن يدفع إلى ‏‏فاطمة ‏ ‏منها شيئا فوجدت ‏ ‏فاطمة ‏ ‏على ‏ ‏أبي بكر ‏ ‏في ذلك فهجرته فلم تكلمه حتى توفيت .........

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http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=0&ID=42297&SearchText=%DD%E6%CC%CF%CA%20%FE%20%FE%DD%C7%D8%E3%C9%20%FE%20%FE%DA%E1%EC%20%FE%20%FE%C3%C8%ED%20%C8%DF%D1%20%FE%20%FE%DD%ED%20%D0%E1%DF%20%DD%E5%CC%D1%CA%E5%20%DD%E1%E3%20%CA%DF%E1%E3%E5%20%CD%CA%EC%20%CA%E6%DD%ED%CA&SearchType=root&Scope=all&Offset=0&SearchLevel=QBE




3) حدثنا ‏ ‏عبد الله بن محمد ‏ ‏حدثنا ‏ ‏هشام ‏ ‏أخبرنا ‏ ‏معمر ‏ ‏عن ‏ ‏الزهري ‏ ‏عن ‏ ‏عروة ‏ ‏عن ‏ ‏عائشة ‏ ‏أن ‏ ‏فاطمة ‏ ‏والعباس ‏ ‏(ع) ‏ ‏أتيا ‏ ‏أبا بكر ‏ ‏يلتمسان ميراثهما من رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏وهما حينئذ يطلبان أرضيهما من ‏ ‏فدك ‏ ‏وسهمهما من ‏ ‏خيبر ‏ ‏فقال لهما ‏ ‏أبو بكر ‏ ‏سمعت رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏يقول ‏ ‏لا نورث ما تركنا صدقة إنما يأكل آل ‏ ‏محمد ‏ ‏من هذا المال قال ‏ ‏أبو بكر ‏ ‏والله لا أدع أمرا رأيت رسول الله ‏ (ص) ‏ ‏يصنعه فيه إلا صنعته قال فهجرته ‏ ‏فاطمة ‏ ‏فلم تكلمه حتى ماتت ‏ ‏حدثنا ‏ ‏إسماعيل بن أبان ‏ ‏أخبرنا ‏ ‏إبن المبارك ‏ ‏عن ‏ ‏يونس ‏ ‏عن ‏ ‏الزهري ‏ ‏عن ‏ ‏عروة ‏ ‏عن ‏ ‏عائشة ‏ ‏أن النبي ‏ (ص) ‏ ‏قال ‏ ‏لا نورث ما تركنا صدقة. 

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http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?
Doc=1&ID=101268&SearchText=%DD%DE%C7%E1%20%E1%E5%E3%C7%20%FE%20%FE%C3%C8%E6%20%C8%DF%D1%20%FE%20%FE%D3%E3%DA%CA%20%D1%D3%E6%E1%20%C7%E1%E1%E5%20%FE%20%FE%20%FE%ED%DE%E6%E1%20%FE%20%FE%E1%C7%20%E4%E6%D1%CB%20%E3%C7%20%CA%D1%DF%E4%C7%20%D5%CF%DE%C9%20%C5%E4%E3%C7%20%ED%C3%DF%E1%20%C2%E1%20%FE%20%FE%E3%CD%E3%CF%20%FE&SearchType=root&Scope=all&Offset=0&SearchLevel=QBE


Allah (SWT) dit aussi dans le Coran :

 

« Ceux qui offensent Allah et Son Messager, Allah les maudit ici-bas, comme dans l'au-delà » (Coran, Les Coalisés, Al-Ahzab : 57) 

 

Les conséquences sont claires, Rasulu Llâh (saws) a dit : 

« Celui qui contrarie Allah est maudit et fait partie des gens de l'Enfer. »
(Sahih Boukhari, publication Lahore, Tome II, Hadith n° 909, page 407 et 408, Sahih Mouslim, chapitre sur les mérites de H° Fatima - a.s.) 

Dans la Sourate Al-Fatiha, nous lisons :

 

« la voie de ceux que tu as gratifiés, ce ne sont pas ceux qui ont encouru Ta colère, ni celle de ceux qui se sont égarés. » 



Le Saint-Prophète (saws) a dit : « Fatima est une partie de moi-même, ce qui l'offense m'offense et ce qui la met en colère me met en colère. » (Mouslim : 2/376)

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  • : Fatima Assiddiqa ('alayha Salâm)
  • : Personnalité de Fatima Zahra (as), fille du Prophète Muhammad, Messager d'Allah (saws) et faits historiques
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